Et maintenant ?

Chapitre 62

Après quelques secondes Alice rentra dans son bureau et s'installa pour manger avec Fred. Ils discutèrent avec Victor de l'affaire en parallèle. Ça faisait du bien à Alice de pouvoir se poser et réfléchir tranquillement aux hypothèses qui se présentaient à eux. Les journées de travail ne lui laissaient pas une seconde à elle, en plus de ça elle n'avait qu'une envie quand elle passait la porte de son bureau le matin c'était de rentrer retrouver sa fille à la maison. Une fois que Fred était redescendu à la crime, elle plongea le nez dans le dossier. C'est seulement ers 17heures lorsque Fred repassa la chercher qu'elle en sorti la tête.

- Madame la juge, il est temps de rentrer !
- Deja ? Je n'ai pas vu le temps passer. Il y a tellement d'éléments dans ce dossier.
- Il sera encore la demain quand on reviendra et il sera peut être encore plus gros.
- Ca me rend dingue cette affaire.
- Je vois ça.
-  Ça aurait pu être Ada.
- Oui mais non, on ne rentre pas dans la psychose comme ça et on n'empêche pas Ada de sortir et de voir ses copines.
- Mais quand même.
- Alice est ce que ton père t'as empêché de faire les 400 coups quand t'avais cet âge là ?
- non, enfin il ne le savait pas toujours, je faisais souvent le mur.
- Oui mais tu sortais quand même.
- Enfin c'était pas la même époque.
- Pourtant le danger était le même.
- C'est vrai....
- Alors on ne laisse pas les affaires avoir un quelconque impact sur nos vies.
- T'as raison. Je vais lui dire qu'elle peut voir ses copines ce week-end.
- Tu ne lui avais pas dit non quand même ?
- Non... Je lui ai dit que je réfléchissais.
- J'espère que tu lui diras oui.

Alice fit un petit oui de la tête, avant de sortir de son bureau. Ils rentrèrent chez eux, Alice une fois passé la porte, pris sa fille dans ses bras pour lui faire un câlin. La nounou lui raconta sa journée, Paul rentra avec Chloé. Il fila faire ses devoirs.

- Je vais faire deux trois courses, tu veux quelque chose en particulier ?
- Du thé aux fruits rouges.
- Euh D'accord.

Fred embrassa sa femme, puis il parti à la supérette en bas de l'appartement, il fit un saut à la boulangerie et remonta. Alice était dans le salon à aider Ada à faire ses devoirs tout en regardant Louise s'agiter sur son tapis d'éveil, elle était presque à se retourner complètement. Fred mit les courses au frigo et passa au fourneau. Ils mangèrent tous dans la bonne humeur. Au moment du dessert, Fred retourna dans la cuisine et demanda à Paul d'éteindre la lumière. Les enfants commencèrent à chanter joyeux anniversaire pour leur maman. Fred arriva avec une gâteau rempli de bougie. Alice attrapa Louise pour lui montrer et cacher son émotion face à la surprise de son mari. Elle souffla les bougies et se leva et pour embrasser son homme.

- Je pensais que t'avais oublié ! Tout le monde me l'a souhaité sauf vous.
- C'est normal maman, Pipou il avait dit on fait la surprise ce matin.
- Je vous aime si fort.
- Bon anniversaire mon amour !
- Merci mon chéri !
- Ça fait quoi de vieillir ?
- Je suis toujours plus jeune que toi et en plus de ça il me semble que dans quelques semaines c'est à ton tour de prendre de l'âge.
- C'est une possibilité en effet.

Alice se réinstalla à sa place après quelques minutes dans les bras de son mari, elle dégusta son gâteau profitant de ses enfants qui étaient tous si joyeux.

- Au fait. Ada. J'ai réfléchi pour ta soirée.
- Et ?
- Et C'est D'accord Mais...
- Merci maman t'es là maman la plus génial du monde. Fit l'adolescente en sautant dans les bras de sa mère.
- Mais je veux le numéro de ta copine et pas d'alcool.
- Promis maman.
- Si tu me trahis tu sais ce qui t'attend.
- Oui. J'aurais plus le droit de sortir pendant au moins un mois.
- Tout a fait.
- Je t'aime maman !
- Moi aussi ma puce !

Fred regarda Alice et des qu'il croisa son regard il lui fit un clin d'œil pour approuver sa décision. Il était fière d'elle. Plus tard, Alice laissa Louise à Fred le temps de coucher ses enfants. Après avoir lu une histoire et fait un câlin à Paul elle s'allongea à côté d'Ada et la serra contre elle.