Et maintenant ?

Chapitre 37

- Mon amour ça va ?
- Juste une contraction... Une forte contraction.
- Viens t'allonger ça te fera du bien.

Ils avancèrent doucement vers le lit. Juliette les regardait inquiète.

- Ça va Alice ?
- Oui ne t'en fais pas ma belle. Je vais m'allonger ça va passer. C'est juste une contraction.

Alice s'allongea tranquillement. Elle avait le visage décomposé. Fred et Juliette la regardèrent très inquiet. Il fit signe à Juliette de ne pas s'inquiéter qu'il gérait. Il lui demanda si elle pouvait s'occuper de Paul demain matin. Elle accepta et quitta la pièce laissant son père s'allonger à côté d'Alice. Il la prit dans ses bras comme il pu.

- J'ai peur qu'elle arrive maintenant... c'est trop tôt.
- Ne t'en fais pas je suis sur que c'est juste de la fatigue et l'émotion de ces derniers jours.
- J'espère.
- Alice mon amour calme toi ! Ça va aller.

Alice se mit à pleurer jusqu'à s'endormir, Fred lui tenta de la réconforter comme il pu, jusqu'à sentir sa respiration ralentir. Il comprit qu'elle s'était endormi. Il s'assoupit un moment restant attentif à chaque geste de sa compagne. Il eu l'impression que cette nuit était interminable. Lorsqu'elle se réveilla il était redressé dans le lit à la regarder.

- Ça fait longtemps que t'es réveillé ?
- Je n'ai pas vraiment dormi... J'ai gardé un œil ouvert au cas où... Sinon toi ça va ?
- Je n'ai pas eu d'autres contractions mon amour. Et ça va un peu mieux. Je suis toujours un petit peu fatiguée.
- Tu peux dormir encore un peu, Juliette va envoyer Paul à l'école et Ada est déjà parti au collège.
- Dans tes bras alors.

Fred ouvrit ses bras pour laisser Alice se loger dedans. Elle posa sa tête sur l'épaule de Fred et sa main sur son ventre pour mieux sentir les petits coups de sa fille.

- Elle gigote ?
- Oui.

Fred mit sa main sur le ventre d'Alice pour sentir sa fille. Il déposa un baiser sur le front d'Alice. Ils s'endormirent tout les deux l'un contre l'autre. Alice avait affiché son plus beau sourire avant de fermer les yeux. Paul passa une tête dans la chambre de ses parents. Les voyant dormir il déposa son dessin sur la table de nuit avant de quitter la pièce pour aller à l'école avec Juliette. Lorsque Fred se réveilla il découvrit le jolie dessin de son petit garçon avec sa famille parfaite, où il avait dessin tout le monde, même sa futur petite sœur. Fred sourit en se disant qu'il avait de la chance de les avoirs dans sa vie.

- Tu penses à quoi ?
- Au fait que ton petit garçon est merveilleux. Regarde le dessin qu'il a fait.
- Il a mis notre petite merveille dessus. Il est adorable mon bébé. J'ai faim.
- Si on allait prendre notre petit déjeuner ?
- En voilà une bonne idée et après je change ton pansement. C'est pas parce que je suis fatiguée que tu vas y échapper.
- Je vous reconnais bien la madame la juge.

Alice ria en se levant doucement. Elle sortie de la chambre suivi de très prêt par son homme. Il passa sa main dans son dos. Ils arrivèrent dans la cuisine l'un contre l'autre. Ils retrouvèrent Lucie et Nathan qui prenaient leur petit déjeuner.

- Papy !
- Mon petit Nathan t'as fait un gros dodo ?
- Oui.
- Et toi Alice ça va ? Juliette m'a dit hier que ça n'allait pas fort... Enchaîna Lucie.
- Oui ca va ma belle merci. C'était juste une contraction j'en ai quelques unes ces derniers temps mais rien d'inquiétant. Je vais me reposer ça va passer.
- Justement mon amour assieds-toi je m'occupe du petit déjeuner.
- Toi aussi mon cœur Faut que tu te poses... Penses à ta blessure.
- Bon Bah je vais trancher tout les deux vous vous asseyez je m'occupe de tout vous voulez quoi ? Et toi mon bonhomme tu finis ta brioche.

Les deux se regardèrent et ne se firent pas prier pour s'installer autour de la table. Lucie prit plaisir à prendre soin d'Alice et son père. A chaque fois elle se disait qu'elle avait raté beaucoup trop de moments comme ça avec eux.