Chapitre 6

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Fred regarda Alice s'en aller, perdant un peu le file de ce qu'il allait dire.

- Papa qu'est ce que tu voulais dire à Amaury ?
- Oui pardon. Amaury je suis vraiment désolé.
- Il est mort ?
- Oui... Mais je te promet que je vais tout faire pour savoir ce qui c'est passé.

Amaury se leva sans un mot et alla s'enfermer dans la chambre d'Ada. Fred se senti impuissant. Il fini par se lever mais Ada l'arrêta.

- Je m'en occupe t'en fais pas papa. Si j'ai besoin de toi je te ferai signe.
- Tu me dis.
- Promis papa. Toi occupe toi de maman je crois elle a besoin de toi.

Fred afficha un léger sourire en laissant sa fille retrouver son amoureux. Il se leva pour rejoindre Alice, s'assurer que tout aller bien. Elle était allongée en boule à pleurer.

- Ça va mon amour ?
- Non. C'est trop le retour de Matthieu, le décès de Solanas et le bébé.
- Respire ! Tout va bien ce passer.
- Non Fred tout ne va pas bien ce passer.
- Mais si ! Le bébé c'est une merveilleuse nouvelle.
- Tu crois ? Bonne ou mauvaise nouvelle de toute façon on ne peut rien y changer. Il est là, dans mon ventre.
- Alice on n'a pas pris le temps d'en parler tout les deux mais ça serait bien... ça serait bien que tu me dises ce que tu penses de tout ça.
- J'en sais rien Fred... Je suis perdu. Je n'avais pas envisagé ça... Enfin du moins pas ces derniers mois.
- Moi j'en ai rêvé souvent de ce bébé. Ça fait 10ans que je t'aime Alice, 10ans que je rêve de vivre à tes côtés. J'ai espéré que Paul soit mon fils, je l'ai considéré comme tel. Tout en espérant secrètement qu'un jour on aurait un enfant à nous. J'ai toujours été là pour toi et je le serai toujours.
- C'est vrai ? Tu ne dis pas ça pour me faire plaisir? Pour que je me détende un peu ?
- Oui c'est vrai mon amour, ce bébé c'est un cadeau pour moi. Je t'aime et on va agrandir notre belle famille.
- j'aurais aimé qu'on se pose et qu'on discute d'un projet de bébé. Puis après découvrir que je suis enceinte et vivre mes 9mois de grossesse.
- Ca aurait été idéal mais on ne change pas le cours des choses et la on va profiter des 3 mois qu'ils nous restent pour savourer ces merveilleux moments. Une fois qu'elle sera avec nous on lui donnera énormément d'amour.

Alice embrassa Fred avant de blottir dans ses bras en s'agrippant à lui. Fred la regarda contre lui, il était heureux. Il déposa une main sur son ventre et le caressa. Alice attrapa sa main surprise et la déplaça a un autre endroit.

- Ce matin j'avais un beau ventre plat, je me doutais de rien et maintenant j'ai un ventre énorme avec un bébé qui bouge dedans.
- Et il est encore plus beau comme ça ton ventre.
- Toi tu m'aimes et tu dirais n'importe quoi pour le faire sourire.
- Moi je t'aime ! je veux cet enfant avec toi et je veux t'épouser aussi.
- Ça tu sais très bien que ce n'est pas possible... On en a déjà parlé.
- Moi je pense que si.
- Fred...
- Je n'ai rien dit.
- Je vais aller voir Ada et Amaury.

Alice embrassa son compagnon avant de se lever. Elle s'arrêta devant le miroir un peu interloquée avant d'aller jusqu'à la chambre de la jeune fille. Elle frappa à la porte avant d'entrée. Elle retrouva Amaury en larmes dans les bras d'Ada.

- Ma puce tu peux nous laisser s'il te plaît ?
- Oui... dit elle hésitante avant de sortir de la pièce.
- Amaury tu tiens le coup ?
- Je vais devoir partir ?
- Non le temps de l'enquête tu restes avec nous et après ça dépendra ce que ton père a décidé.
- D'accord. Vous savez ce qui c'est passé ?
- Je sais juste qu'il c'est pris deux balles  dans la rue hier en début de soirée.
- Alice ca m'étonne pas vraiment... Mon père avait beaucoup d'ennemi. Il aimait chercher des problèmes aux autres.
- je sais bien... C'est ce qui complique un peu l'enquête mais je suis sur on va trouver l'identité de celui qui a fait ca. Tu sais si ton père recevait des coups de téléphones bizarre ou des visites?
-Souvent le soir il y a quelqu'un qui l'appelait. Il se décomposait en voyant le nom sur son téléphone.
- D'accord. Si t'as besoin de parler tu sais je suis là et Fred aussi ?
- Oui Merci... je me sens horrible mais j'arrive pas à être triste. Je pleure sans vraiment savoir pourquoi.
- Je pense que c'est parce que tu ne réalises pas encore tout à fait. Mais qu'inconsciemment t'es triste.
- C'était mon papa, même si c'était compliqué entre nous.
- On est là nous.
- Oui mais vous allez avoir un bébé vous aurez pas le temps pour moi.
- Moins de temps c'est sur mais ne serait toujours disponible pour discuter.
- Merci beaucoup. Ada Elle a raison vous êtes vraiment une femme exceptionnelle.
- Elle dit ca Ada ?
- Oui souvent.

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