Et maintenant ?

Chapitre 74

Alice s'exécuta elle s'installa devant son mari qui se redressa pour la masser.

- Oh mon dieu, mon amour ! Tes mains sont merveilleuses.
- ça te fais du bien ?
- Tu n'imagines même pas à quel point.

Alice se retourna pour faire face à son mari elle l'embrassa tendrement, passant ses mains sur son torse.

- Je ne suis pas sûr madame la juge que ce genre de pratiques soient conseillées avec un mal de dos.

Alice ne l'écouta pas et recommença a l'embrasser à nouveau. Elle l'embrassa dans le cou. La température montèrent entre eux, ils apprenaient à redécouvrir le corps de l'autre. Alice passa ses mains et ses lèvres sur chaque millimètres du corps de son mari, un corps qui lui avait tellement manqué. Elle avait souvent rêvé de ce moment sans savoir si il pourrait avoir lieu, sans savoir si elle pourrait un jour sentir les mains de son homme sur son corps, sans savoir si un jour leur corps pourrait à nouveau s'unir. Ils finirent par se faire plus qu'un pour un doux moment qu'ils savourèrent jusqu'à en perdre leur souffle. Alice se laissa tomber dans le lit dans les bras de son mari. Il lui fallut un moment avant de pouvoir reprendre son souffle.

- J'ai faim. Fini-t-Elle par dire ce qui fit exploser de rire Fred.
- On vient de passer un magnifique moment et toi tout ce que tu trouves à dire c'est, J'ai faim.
- Pardon mon amour, je l'ai tellement attendu ce moment, je l'ai tellement rêvé sans pouvoir y croire que je n'ai pas les mots pour dire à quel point c'était merveilleux. Je t'aime mon amour !
- Je t'aime si fort, tu veux que j'aille chercher quelque chose à grignoter ?
- Non je vais y aller, toi faut que tu reposes tes jambes.

Alice enfila un tee shirt de Fred et sorti de sa chambre. Elle s'arrêta quelques minutes pour regarder son père qui était toujours dans le salon avec Rose qui dormait dans ses bras.

- Qu'Est ce que tu fais debout ma puce ?
- Un petit creux. Et vous vous devriez aller vous coucher, le canapé c'est pas le meilleur endroit pour dormir.
- Tu as raison, mais je n'ose pas la réveiller.

Alice se dépêcha d'aller dans la cuisine chercher une boîte de chocolat et des gâteaux. Elle retourna vers sa chambre et au moment de passer la porte elle se retourna vers le salon.

- Bonne nuit mon papa !
- Bonne nuit ma puce !

Elle fini par retrouver les bras de son mari tout en dégustant des chocolats. Fred sourit, il était juste heureux d'avoir sa femme dans ses bras qui était enfin apaisé. Il ne l'avait pas senti aussi bien depuis qu'il était réveillé, comme ci elle avait enfin réalisé que le cauchemar était fini. Comme ci elle avait enfin relâcher la pression. Elle jouait avec ses mains sans dire un mot, juste un sourire à radieux aux lèvres.

- Tu penses à quoi ?
- A nous, la maintenant. Au bonheur que c'est d'être dans tes bras. A notre merveilleuse famille qu'on a construit tout les deux et à tout ce qui nous attend. Je t'aime et te faire entrer dans ma vie est de loins la meilleure décision que j'ai pu prendre. Tu fais de moi une femme comblée, heureuse et souriante.
- Mon amour je t'aime si fort.

Ils passèrent un moment à se câliner sans rien dire juste profiter de la présence de l'autre jusqu'à s'endormir. Le matin arrivant, Fred se réveilla en premier, il se redressa dans le lit et observa Alice dormir. La couette ne la couvrait presque plus, son tee shirt était remonté et laissait apparaître son ventre arrondit. Il ne pu se retenir de d'embrasser ce dernier et d'y poser sa tête comme pour l'écouter. Alice encore endormit passa la main dans les cheveux de son mari.

- Bonjour mon fils !
- Bonjour mon amour, tu me chatouilles.
- oups pardon, bonjour ma chérie !

Il se redressa et déposa un tendre baiser sur les lèvres de sa femme. Les petits pleures de Louise provenant du babyphone les stoppèrent. Ils se regardèrent en souriant. Ils étaient tout simplement heureux. Alice embrassa une dernière fois furtivement son mari avant de rejoindre la chambre de sa fille. Sur le chemin, elle tomba sur son père.