Et maintenant ?

Chapitre 81

Alice resta entre Lucie et Juliette jusqu'à ce que sont père annonce qu'il était temps de passer à table. Elle installa Louise dans sa chaise haute et prit place à côté de la chipie pour pouvoir lui donner à manger. Fred prit place à côté d'elle et lui déposa un baiser sur la joue.

- Ça n'a pas l'air d'aller mieux toi ?
- Je suis un peu fatiguée mais ça va t'en fais pas.
- Mouais.

Fred n'insista pas, il profita du repas en famille. Jusqu'au moment du dessert où il se leva et fit en sorte que tout le monde se taise.

- Deja je voulais vous remercier d'être tous là parce qu'à mes yeux ceux sont les plus beaux moments que la vie puisse m'offrir. D'être là avec vous tous et de vous voir heureux. Je sais bien que ces derniers mois n'ont pas été très simples mais je voulais vous dire que je vous aime et que j'ai compris une chose cette fois c'est qu'il était temps que j'arrête de me croire immortel. Je ferai plus intention dorénavant et j'arrêterai de jouer le cowboy sans protection je vous le promet. Parce que vous savoir triste est le pire sentiment qui soit et que j'ai envie de pouvoir vivre encore beaucoup de moment comme ça et pendant encore de nombreuses années. Et mon amour je voulais te dire que je sais à quel point ça a été particulièrement difficile pour toi cette nouvelle épreuve que la vie a mis sur notre route, que les prochains jours vont encore être compliqué mais je te promet qu'on va y arriver à retrouver notre vie sans que cette peur nous bouffe. Je te promet que je vais rester là encore longtemps pour t'aimer parce que j'ai besoin de toi autant que tu as besoin de moi à tes côtés. Je t'aime et je veux te voir heureuse.

Alice ne trouvait pas de mot, juste des larmes qui coulaient. Elle avait la tête baissée et n'osait pas regarder son mari. Fred se réinstalla et la prit dans ses bras lui chuchotant des mots doux à l'oreille.

- Vous pouvez garder un œil sur Louise un instant on revient.
- Oui bien sur Fred. Fit Jacques.

Fred attrapa ses béquilles et s'éclipsa dehors avec Alice. A peine ils furent sur la terrasse qu'Alice se jeta dans les bras de son mari.

- Doucement mon amour, je vais tomber.
- Pardon.
- Ça ne va ps mieux toi ?
- Non... je suis fatiguée et toute mes émotions sont décuplées.
- C'est tout ?
- J'en ai marre de répéter ce qui ne va pas depuis tout à l'heure. Tu le sais, je ne vais pas encore le dire. J'ai besoin de toi, de tes bras. Et j'ai la sensation que c'est de l'avant dans l'après ça me chamboule.
- C'est pas de l'avant dans l'après Alice, c'est le présent. Notre vie.
- Je sais bien.
- Tu penses que ça va aller pour cette après midi ?
- Je vais aller m'allonger un peu avec Louise, me reposer et ça ira mieux après.
- Comme tu le voudras.
- ne sois pas déçu, je l'aurais fait même en pleine forme. J'ai besoin de repos, hier aussi je me suis allongée pour me reposer un peu. C'est ton fils qui me puise de l'énergie. Et les emotions d'aujourd'hui Ça me fatigue aussi. Mais au fond de moi je suis heureuse mon amour de te voir heureux avec nous tous. Même si je n'arrive pas à le sortir.
- Bien.
- Eh ?
- Non mais j'aurais aimé passer toute la journée avec vous tous autour de moi.
- Je te promet que c'est juste pour une petite heure et que c'est en pleine forme que je finirai la journée. Je tiens plus, je pleure pour rien. Je suis épuisée Fred. Ça n'a rien contre toi ou qui conque dans cette maison.
- Je t'aime !
- Moi aussi je t'aime mon amour !

Elle l'embrassa tendrement sentant le bras de son mari la serrer un peu plus fort contre lui. Ils restèrent quelques minutes l'un contre l'autre, tête contre tête avant de retourner auprès des autres.

- Je suis désolé les chéris mais je vais aller m'allonger un petit peu, je suis exténuée. Je vais prendre la miss pour qu'elle fasse sa sieste.
- Vas y ma puce, on te gardera une part du dessert.
- Merci papa ! Aller ma puce vient, tu dis à tout à l'heure à tout le monde, on va faire un petit dodo.