Peut-être, je dis bien peut-être, qu'une des salles privées du stand Ferrari n'est pas forcément le meilleur endroit pour faire l'amour, certes.
Pierre était contre au début, excessivement contre. Mais la bouche taquine de Charles s'est plaquée contre la sienne, ayant vite fait de le faire taire et il s'était laissé entraîner et avait attrapé son compagnon par la taille.
Leurs lèvres les unes contre les autres, mains à la découverte de leurs corps. Ils se sont débarrassés de leurs hauts et il s'est senti heureux qu'il ne soit pas dans leurs combinaisons, que la journée soit bel et bien finie.
Il a retracé le torse de son amant à coup de langue, prenant le temps d'effleurer ses jolis abdos avant de commencer à descendre plus bas.
Puis s'est figé.
Car la poignée de porte venait de bouger. Comme le propriétaire a pris son temps pour l'ouvrir, il a eu le temps de se dégager, attrapant à la va-vite son haut.
Et Sebastian, entrant dans la pièce, hausse un sourcil, clairement peu dupe.
Si Pierre n'était pas aussi gêné, il enverrait presque un regard de reproche à Charles pour lui signifier qu'il avait raison en pensant que c'était dangereux.
— On est juste ...
Le monégasque commence et il suit, disant la première chose qui lui vient à l'esprit.
— En train de travailler.
— Oui ! On travaille ensemble ... séparément ...
— Alors comme ça vous travaillez tous les deux sans vos vêtements ?
Et là, Charles se fige, la bouche ouverte comme un poisson hors de l'eau, les joues qui virent au rouge. Il se sent devenir écarlate aussi et un rire embarrassé sort de ses lèvres.
Sebastian lève alors les yeux au ciel, grommelant quelque chose comme : les jeunes de nos jours, et se détourne, revenant sur ses pas.
— Finissez votre travail ou peu importe ce que vous faites rapidement ou retournez à l'hôtel. Une chambre serait peut-être mieux.
Puis il part.
Pierre se retourne vers son petit-ami qui semble regagner son orgueil et sa fougue car il vient plaquer ses lèvres sur les siennes de nouveau.
— Pour une fois je suis d'accord Charlie. On retourne à l'hôtel.
— Quoi ?
— Tu veux vraiment te faire découvrir par quelqu'un d'autre et devoir exprimer aussi hasardeusement la situation ?
Le monégasque se mord l'intérieur de la joue.
— Allez mon amour, que je puisse prendre soin de toi correctement.
Charles ne répond pas mais lui tend la main avec un regard de biche. Un sourire se glisse sur ses lèvres alors qu'il s'en saisit.
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je pense que ce serait la situation la plus risible ET gênante en même temps franchement. Pourquoi pas un double post aujourd'hui ? :)
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Lunar Pastime (F1)
FanfictionJ'ai décidé d'ouvrir un petit recueil supplémentaire où je caserais tous les prompts que j'ai trouvé ! Ce seront des écrits plutôt courts, sur divers couples, j'espère que vous les apprécierez.