Toujours colocataires (Charles & Max)

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Ou très clairement la colocation Charles/Max sous un autre angle

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Ou très clairement la colocation Charles/Max sous un autre angle.

Ils sont en train de réviser, pardon, étaient en train de réviser pour l'une des seules matières communes qu'ils ont. Par un hasard quelconque, bon dieu. Quand Charles s'est affalé de désespoir sur le lit, pour ne pas se relever.

Max a gardé les fiches en main et a continué la lecture à voix haute, sachant que le monégasque avait une très bonne mémoire auditive et appréciait le geste. Ceci dit, cela ne veut pas dire que ça ne l'agace pas que son camarade soit allongé comme une larve, sur son lit en plus.

Il est sûr qu'à force ses draps vont puer de l'espèce de cologne trop chère que son colocataire achète et balaiera l'odeur que Daniel a déposé les deux derniers jours où il a dormi ici. Il grimace.

— J'ai besoin d'atteindre mon téléphone mais je n'arrive pas à me lever. Motive-moi.

Le néerlandais lève les yeux au ciel devant un tel dramatique. C'est toujours pareil. Ils sont tous les deux si spéciaux, c'est incroyable qu'ils arrivent à se supporter mais c'est incroyable qu'on arrive à les supporter.

— Tu n'accompliras jamais rien dans ta vie, tu es faible.

Ils échangent un regard. Il déteste le sentiment qu'il trouve dans les prunelles forêt de son compagnon d'appart.

— Ouais, c'est ce que je pensais.

Charles s'enfonce plus profondément dans le matelas et il a envie de sauter par la fenêtre de désespoir.

— Attends, ce n'est pas ce que je voulais dire-

— C'est ce que tu as dit pourtant.

— Lève tes fesses de mon lit.

— Pourquoi ton lit est-il si confortable ?

— Je ne sais pas, c'est toi qui a choisi ta chambre en premier, Charles.

Aucun de ses mots ne semblent pouvoir faire sortir le plus jeune de sa torpeur, malheureusement.

Il se pince l'arrête du nez, posant finalement ses feuilles sur son bureau, saisissant son téléphone, ayant soudainement une idée lumineuse. Il compose un numéro en particulier et a un petit sourire quand son appel aboutit.

— Oui, Pierre ? Oui, bien sûr.

Charles en entendant ce nom s'est immédiatement redressé de sa position et le fixe maintenant avec une expression curieuse.

— Oui, oui, j'étais en train de réviser pour cet examen super important. Charles t'en a parlé ? Ah, bien. Ecoute ... non, il ne peut pas te parler là tout de suite.

La mine de son colocataire se décompose très vite en entendant ces mots, d'incrédulité surtout.

— Non, non, tu sais comme on dit. Il avait la flemme d'atteindre son téléphone, tant pis pour lui. Mais franchement, je suis heureux de savoir ça, tu as-

— Passe-moi ça toi !

Le monégasque s'empare de son téléphone avec empressement, coupant court à toute conversation et sortant désormais de la chambre pour migrer vers le salon, un air d'imbécile heureux à peine il a saisi le combiné.

— Tu n'oublieras pas de me rendre mon phone !

Il crie à travers la porte, se penchant juste légèrement de sa chaise, juste assez pour voir Charles lui adresser un doigt d'honneur.

Un petit sourire prend place sur ses lèvres alors qu'il récupère ses fiches d'une main, s'empressant de taper une réponse à Daniel, de son ordinateur, avec l'autre.

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J'aime écrire sur eux, sur leur amitié, c'est toujours amusant, je pense à écrire davantage sur ce sujet x) 

j'ai carrément oublié de poster hier, sorry !

Lunar Pastime (F1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant