J'ai décidé d'ouvrir un petit recueil supplémentaire où je caserais tous les prompts que j'ai trouvé ! Ce seront des écrits plutôt courts, sur divers couples, j'espère que vous les apprécierez.
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Carlos se réveille après une bonne nuit de sommeil. La place à côté de lui est vide, ça peut arriver. Cela le fait froncer les sourcils mais peut-être le plus jeune s'est-il réveillé plus tôt, on ne sait jamais.
Il ose l'espérer. Lando a été sujet à plusieurs insomnies ces derniers temps, il a fait semblant de ne pas le remarquer mais il l'a remarqué. Il est inquiet, très inquiet, se demande pourquoi il ne lui en parle pas.
Il entre dans le salon, de bonne humeur. Il a la sensation qu'aujourd'hui va être un bon jour, ou quelque chose du genre. Il se fige quasiment sur le seuil.
— Bon sang, pourquoi il y autant de post-it partout ?
Sur le sol, sur la table basse, devant lui, tout l'espace du canapé est envahi. Son petit-ami se tient au milieu, les cheveux en bataille, l'air exténué et extatique.
— Oh, je ne sais pas. Pourquoi tu n'en lirais pas un ?
Il fronce les sourcils mais fait ce qui lui est conseillé.
— "J'aime Carlos" "J'aime Carlos" "J'aime-" Ils disent tous ça !
Il en vérifie encore deux-trois mais c'est réellement la même inscription sur tous. Chacun d'entre eux.
— Ne me dis pas que tu es resté éveillé toute la nuit pour les faire ?
Le britannique a un petit sourire fier sur le visage. Il se sent fondre devant cette bouille. C'est mignon. Et inquiétant.
Il s'assoie sur le canapé.
— Cariño ... tu as encore fait une insomnie ?
— N-Non. Du tout.
— Ne me mens pas, mi amor. Je sais bien que quelque chose ne va pas.
Il plonge son regard dans celui de son compagnon qui ne résiste pas longtemps, emporté par la fatigue de se battre toutes les nuits contre ses propres fantômes qui le laissent éveillé, à bout de souffle, parfois vomissant dans les toilettes.
— J'ai peur, Carlos. J'ai peur que notre relation ne dure pas. J'ai peur que tu ne m'aimes plus. J'ai peur qu'on s'éloigne.
— Mais pourquoi ? Je ne te laisserais pas tomber d'accord ? Tu n'as pas à t'inquiéter, rien ne pourra nous séparer.
Mais ces paroles, loin de rassurer son partenaire, le font éclater en sanglots lentement et il doit l'attirer contre lui pour tenter de le calmer.
— C'est ce que mes parents disaient aussi. Se disaient l'un à l'autre. Et aujourd'hui ils divorcent !
— Lando, c'est juste que ça t'atteint en particulier, ça ne veut rien dire. Ils se sont aimés, aujourd'hui ils se séparent, ils s'aiment peut-être toujours. Mais ça ne présage rien par rapport à nous.
— Mais ils étaient mariés !
Lando se dégage de sa poigne avec une force particulière qui l'étonne.
— Ils étaient mariés et nous ... nous on est seulement en couple.
— Lando ...
Il respire un grand coup avant de poser ses deux mains sur les joues du plus jeune, plongeant leurs regards l'un dans l'autre. Il est calme.
— Je peux t'épouser, corazon. Et je le ferais en temps et en heure. Je t'aime, vraiment. Tu n'as pas à en douter, tu n'as pas à en avoir peur.
— Mais- ... mes parents ...
— Je sais, mi vida. Je sais que ça fait mal mais ça ira bien. Tout ira bien. Je serais là pour toi.
Il dit la vérité. Il ne se voit pas vivre sans son britannique ni aujourd'hui, ni dans les années à venir, et fera tout pour le garder avec lui. Tout ce qu'il peut.
_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_ J'ai fait un peu de drama parce que je trouve Lando carrément cute, alors j'ai inventé un peu ... j'espère que ça vous a plus !
