C'était un mauvais jour. Un très, très, très mauvais jour et Lando n'exagérait même pas en disant cela. Premièrement, il s'est réveillé à moitié malade, en plus il faisait gris dehors. Vraiment gris.
Autre point négatif, il y a eu une panne de courant dans la matinée et il n'a donc plus de chauffage et meurt actuellement de froid en attendant que ce soit réparé.
Sa télé ne marche pas, son ordinateur n'a plus de batterie. Il veut mourir. Il a déjà partagé sa situation sur Instagram à coup de posts de lui enroulé dans son sweat à capuches avec des légendes telles que "sauvez-moi" ou encore "je suis maudit".
Il se blottit un peu plus profondément dans ses couvertures, se demandant comment il va pouvoir survivre face à de telles conditions quand il entend sa porte d'entrée s'ouvrir.
... Il est sûr d'avoir fermé sa porte à clé. Plus que sûr. Il a déjà vérifié deux fois. Alors comment se fait-il qu'on soit entré ? Un cambrioleur ?
Il gémit en se défaisant de sa couette et en rencontrant le froid. Mais il préférerait éviter de finir assassiné dans son lit.
Dans le salon, il s'arrête.
— Carlos ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
— Tu m'as donné les clés, cabrón. Tu ne t'en souviens pas ?
— Si mais je ... tu ne réponds pas à ma question ?
— Tu m'as semblé si plein de désespoir que j'ai voulu te rendre visite.
Il relève le regard pour trouver celui brun, doux de son coéquipier si proprement habillé d'un pull en laine crème et d'un jean noir. Tandis que lui, les cheveux en bataille, semble avoir dormir à peine plus d'une heure. La différence de la génétique, une telle injustice.
— C'est ... sympa.
— Tu pourrais avoir une réaction plus prononcée.
— Je vais retourner me coucher.
— D'acco- Quoi ?
Il récupère le plaid tombé au sol, le remet sur ses épaules et retourne d'un bon pas vers sa chambre. Vers la chaleur. Carlos le suit de près et s'arrête dans l'entrebâillement de sa porte, le regardant s'allonger.
— Tu n'as pas besoin de mon aide ? Ou ... enfin, je ne sais pas ...
— Non.
L'espagnol lui lance un regard choqué. Il n'a pas assez chaud. Il se débat quelques instants avec les couvertures avant de soupirer.
— A réflexion, tu peux m'aider. Viens ici.
Carlos ne réfléchit pas plus et acquiesce, venant se placer sur le côté du lit. Lando vient immédiatement se blottir contre lui, ramenant son corps au plus près de l'espagnol qui se fige.
— L-Lanno ? Qu'est-ce que tu fais ? Lando ?
— Ai froid.
Et avec un soupir, cette fois satisfait, il ferme les yeux. Son coéquipier a les joues rouges, gêné, mais en remarquant bel et bien que le plus jeune ne bougera pas, il esquisse un sourire et se détend à son tour, resserrant la prise qu'il a sur l'autre garçon.
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Un Lando malade et seul et triste ... et un Carlos à la rescousse. :)
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Lunar Pastime (F1)
FanfictionJ'ai décidé d'ouvrir un petit recueil supplémentaire où je caserais tous les prompts que j'ai trouvé ! Ce seront des écrits plutôt courts, sur divers couples, j'espère que vous les apprécierez.