Quand Sebastian a voulu régler ses comptes avec son associé, il ne se serait pas, certainement pas, imaginé menotté à une chaise, assis dans une salle des plus sombres. Comme dans un film. Sauf qu'il était à la place du gars qui allait passer un mauvais quart d'heure.
L'endroit n'est pas humide. Même plutôt bien entretenu mais il ne peut pas voir grand chose ; il fait si noir ici ! Rallumez les lumières, il n'est pas une chauve-souris ...
Une porte claque dans le fond et il tressaille en entendant le bruit. On dirait qu'il va faire connaissance avec ses ravisseurs plus tôt que prévu.
La lumière s'allume. Un peu. Elle ne retrace pas les contours de la pièce mais l'illumine de plein fouet. Génial, il a toujours rêvé d'avoir un Spotlight en plein dans la face.
C'est un homme qui s'avance devant lui. Il a la peau hâlée, des yeux bruns et un corps bien défini de ce que ce jean noir et cette chemise blanche en disent.
Il est surpris quand l'inconnu ne dit mot mais tire à la place une chaise et s'assoit en face de lui, l'observant simplement. Il craque au bout d'un moment.
— Bon écoute.
L'ennui est présent dans sa voix. Ainsi qu'un brin d'agacement. Il jure qu'il se pincerait l'arrête du nez s'il pouvait.
— Mr ... c'est quoi votre nom ?
— Lewis. Lewis Hamilton.
Attend, il répond en plus ? Une voix vraisemblablement douce, de velours presque.
— Eh bien, Lewis, vous pourriez au moins m'expliquer ce que je fous ici au lieu de m'attacher à une chaise sans explication puis de rester là à me regarder sans rien faire.
— Je pensais que tu avais du sang-froid.
Une simple constatation qui a le don de lui tirer un petit ricanement moqueur, totalement froid.
— J'en ai, bien sûr. Envers les situations qui ont un minimum de sens et dont je ne me fous pas complètement.
Il y a un petit moment de silence durant lequel Lewis, puisque c'est apparemment son prénom, semble réfléchir.
— Tu pourrais jouer ta vie ?
— Donne moi des détails. C'est quoi exactement ? Un conflit de mafieux ?
— Pas vraiment.
La porte grince à nouveau. Enfin s'ouvre. Un autre homme entre mais de toute façon il est dans son dos et il fait toujours sombre. Il ne voit pas qui c'est.
— Lewis. Ils sont partis.
— Bien. Dis aux autres de rester sur le qui-vive juste au cas où.
Et l'autre homme est parti.
Lewis se lève, se rapprochant de lui et d'un geste simple défait ses menottes.— Tu ... me laisses partir ? Quel genre de méchant es-tu ?
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Lunar Pastime (F1)
FanfictionJ'ai décidé d'ouvrir un petit recueil supplémentaire où je caserais tous les prompts que j'ai trouvé ! Ce seront des écrits plutôt courts, sur divers couples, j'espère que vous les apprécierez.