J'ai décidé d'ouvrir un petit recueil supplémentaire où je caserais tous les prompts que j'ai trouvé ! Ce seront des écrits plutôt courts, sur divers couples, j'espère que vous les apprécierez.
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Pierre sifflote doucement en découpant les carottes soigneusement. Il a pris la main depuis le temps. Le couteau fait des petits bruits, le seul de la pièce. C'est le silence qui le fait entendre la porte qui est fermée dans le fond.
Un petit sourire se dresse sur ses lèvres mais il ne s'arrête pas dans sa tâche, pas même quand deux bras se glissent autour de sa taille et qu'un torse vient se coller à son dos avec fermeté.
— Qu'est-ce que c'est ?
Charles pointe du menton le bol à sa droite, bol dans lequel repose déjà plusieurs légumes qu'il a pris soin d'éplucher avant.
— De la nourriture organique, mon amour.
Le monégasque se détache de lui lentement pour revenir vérifier le contenu du récipient avec un haussement de sourcil.
— Qu'est-ce que ça veut dire ?
— Ça veut dire que c'est meilleur pour ta santé, mon coeur.
Le plus jeune reste un instant à fixer l'intérieur du plat avant de se tourner vers lui, le regardant presque implorant, avec des yeux de biche, une petite moue sur le visage.
— ...est-ce que ça existe sous forme de cupcake ?
— Charlie ... c'est pour ton bien.
Charles s'avance, soudainement plus inquiétant qu'avant, tout air adorable effacé de sa face, remplacé au profit d'un regard de prédateur. Il ne lâche pas son couteau, finit sa carotte.
— Mon trésor, on a besoin d'alimentation saine.
— Mmh, je n'ai rien dit.
Son petit-ami se met à genoux, juste devant lui, lui offrant un angle de vue parfait sur son joli postérieur, et commence à dézipper son jean.
— Et qu'est-ce que tu essaies de faire, mon beau ?
— Je ne sais pas, qu'est-ce que tu en penses ? Et arrête avec les petits surnoms, ça ne me fera pas changer d'avis.
— Je pense que tu essaies de me convaincre de changer de menu. Et je sais que tu les aimes mes petits surnoms.
Il sent son boxer être baissé et il sent la bouche experte de son compagnon s'enrouler autour de son sexe.
Il ne doit pas perdre la face. Aussi saisit-il un autre légume qu'il commence à couper. Ses mains sont tremblantes.
Il s'arrête. Respire un grand coup. Pose le couteau.
Il pose ses mains sur les épaules avec fermeté et force, redresse son garçon pour le ramener à sa hauteur avant de l'embrasser.
Quand ils se séparent, essoufflés, Charles a un air de victoire sur le visage et cela se reflète même dans ses yeux forêt.
— Non, tu n'as pas gagné, Charlie. C'est bel et bien notre repas de ce soir. Mais ...
— Mais ?
— J'ai bien compris que les surnoms mielleux n'étaient pas suffisant pour toi.
Il fait reculer Charles jusqu'à ce que ce dernier cogne contre le plan de cuisine, posant sa main sur sa hanche de manière possessive, avant de se pencher en avant pour chuchoter :
— Peut-être devrais-je te baiser ici et maintenant pour te rendre plus incliné quant à cette idée ?
_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_ La fin était un peu plus crue, on sent du laisser aller 😂
