Lando a essayé beaucoup de choses pour distraire Carlos cet après-midi mais apparemment soit son sex-appeal est de zéro, ce qui est possible après tout, bien qu'il est sûr que son petit-ami serait en désaccord total avec lui, soit ce livre est très, très intéressant.
Un soupir lui échappe. Il trace la courbe de son compagnon du coin des yeux avec envie. Il sait ce qu'il veut ce soir. Il a déjà lancé trois phrases bateaux totalement (non) assumées et se demande qu'est-ce qu'il peut dire de plus.
Allez quoi, ça devient vexant. Il n'arrive même pas à voir la couverture dudit livre mais a cru percevoir des phrasés en espagnol, ce qui l'a fait fuir aussitôt. On ne peut pas lui en vouloir, autant son coéquipier lui faisait un certain effet en parlant dans sa langue natale, autant n'est-il toujours pas bilingue.
Il s'allonge sur le divan, laissant son regard traîner distraitement. Il appuie son coude contre un coussin pour poser son menton dans sa paume de main. Carlos est assis dans le fauteuil, attentif à ce qu'il lit, légèrement tendu, illuminé par la lampe de salon à sa droite.
— Tu peux aussi bien m'appeler comme cette lampe.
L'inspiration est venue toute seule, il n'est pas sûr d'avoir envie de dire la suite. Les phrases d'accroche c'est toujours embarrassant. Il n'a pas l'aplomb mordant de Daniel quand il les déclare à Max. Il a cependant attiré le regard de son compagnon qui s'est stoppé dans lecture.
— ...pourquoi ?
Il prend une grande respiration. Allons-y, jetons nous tête la première. Si le plus âgé l'avait ignoré ou ne l'avait pas entendu alors ...
— Parce que tu m'allumes.
Carlos ferme le livre qu'il tient un peu violemment et Lando sursaute devant ce mouvement. Ce n'est que quand l'espagnol lui lance une œillade qu'il croit d'abord être de colère mais qui se révèle en fait d'être de la luxure totale, qu'il comprend qu'il aurait peut-être dû le laisser continuer à lire.
— Carlos ?
Il recule légèrement du divan mais il n'a pas vraiment d'endroit où aller. Il grimace quand sa main rencontre du vide.
— On n'est pas obligés si tu ne veux pas, tu peux continuer-
Il ne peut pas finir cette phrase. La bouche de son petit-ami a déjà fondu sur la sienne, comme un aigle sur sa proie et, en un clin d'œil, Carlos est partout, ses mains sont partout, sur lui.
Il gémit devant cette brusquerie soudaine et se fond sous les touchers précis, expérimentés qui lui sont offerts. Son compagnon retire son t-shirt en un geste souple, il sent le divan plier sous leurs poids.
— On a pas encore inauguré ce divan, pas vrai, Lanno ?
Il pourra se plaindre, il pourra s'en plaindre. Il est sûr du mal de dos qu'il va se taper. Mais sur le moment il est tellement, tellement satisfait.
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Imaginer Lando qui tente d'attirer l'attention de Carlos c'est juste ... top !
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Lunar Pastime (F1)
FanfictionJ'ai décidé d'ouvrir un petit recueil supplémentaire où je caserais tous les prompts que j'ai trouvé ! Ce seront des écrits plutôt courts, sur divers couples, j'espère que vous les apprécierez.