47- Tapis Rouge

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-Tu n'es rien de plus qu'une sale pute, une salope, une dévergondé, une arriviste, une pétasse, une sot, une chienne, une garce, une menteuse, une profiteuse. Saleté! m'injuriait-t-il.

... Et tout ça sans respirer. Bah, bravo Cameron.

-Tu m'as suivi?

-La filature est ma passion! Et je sais que cet appart, c'est Alek qui te le loue.

-Je vais porter plainte pour harcèlement, ai-je répondu innocemment. Je ne veux pas de toi, lâche ma veste!

-Quand t'es chaude, dis-moi on y va ensemble parce que moi je veux bien porter plainte pour escroqueries.

J'ai roulé des yeux puis je suis retournée vers mes courses.
Soudain, j'entendis un grand bruit qui me fit me retourner. Cameron venait de casser volontairement un grand vase.

-Tu...

Il m'interrompit.

-Je casse ce que je veux. C'est l'argent de mon père! Tu n'auras pas un centime de nous, je dirai à mon père de faire geler nos comptes. Arriviste!

-Débranche un peu, me suis-je énervée. Tu fais chier! Et je ne vois pas ce que tu me veux.

-Va te faire foutre, laisse-nous tranquille!

-Dis donc... t'es vachement obsédé par moi, lui ai-je répondu entre deux rires.

-Oh que oui. Parce que ta tête est louche... Et moche ! J'en ai pas encore fini avec toi, me fit-il sévèrement en m'indexant.

Puis il reparti en claquant la porte derrière lui.

-Fait chier ! Me suis-je énervée.

Bien qu'ayant pris de la drogue, et malgré m'être reposé pendant quelques heures

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Bien qu'ayant pris de la drogue, et malgré m'être reposé pendant quelques heures.
Je n'arrivais toujours pas à me calmer, je n'arrivais pas à me sortir de la tête l'image de ce type.

Ma curiosité était éveillée et je mourrais à l'idée de ne pas savoir ce qui nous liait et ce qu'il savait de moi.
Et en même temps, j'avais peur.

Peur de quoi ? Peur de tout ! Peur que certaines personnes sache le crime que j'ai commis, peur qu'on me démasque, peur qu'Aleksandar apprenne tout, peur que ce nouveau garçon sache des choses confidentielles sur moi.

Tout me faisait peur, et j'avais besoin de me libérer de cette peur en commençant par découvrir qui était ce Skylar.

Mais en attendant, pour ce soir, j'avais l'intention de me vider la tête pour profiter de cette fête d'anniversaire qui s'annonçait assez grandiose.

Ma robe victorienne était parfaite. Je plaçais maintenant mon chapeau Marie Antoinette qui me fermait presque les yeux.

Elle n'aurait pas pu avoir une meilleure idée qu'un bal costumé pour un anniversaire ?

Le lieu de la fête était majestueux, les décors était adapté au thème de la soirée.

Les couleurs étaient sombre mais filtré et il y'avait énormément de monde ayant chacun différents masques sur les yeux.

Après avoir fait les photos sur le tapis rouge, Kaïke marchait près de moi, il tenait à ne pas me perdre de vue. À certains moment, j'avais même remarqué qu'il essayait de me prendre par la taille. Il me collait ! Et c'était assez désagréable puisque, comme personne n'avait oublié l'épisode du message, les piques devenaient de plus nombreuses pour ceux qui me reconnaissait.

Des "Hey Jensen-Clarke, j'espère que tu ne vas pas te faire prendre en train de te faire enculer par Georgiev dans la chambre des grand parents de Salazar !" en passant par le fameux "T'es tombée bien bas hein." ou bien encore l'incontournable "Perverse !" ... Je me prenais tout à la figure. Il leur arrivait même de s'en prendre à Kaïke.

-Il serait mieux que tu t'éloignes de moi, non ? Je te fais une assez vilaine image !

-Non, je veux rester avec toi. Tout le monde fait des erreurs tu sais, ils oublieront tout d'ici demain, je t'en fais la promesse.

-C'est vraiment gentil.

On avançait un peu dans la foule quand quelqu'un me saisi brusquement le bras. J'ai sursauté avant de me tourner vers ce garçon en costume noir et en cravate qui retira son masque.

AmneSia (RE-PUBLICATION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant