69- A la mer

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-J'ai été humilié de cette façon et je n'ai pas supporté, ai-je expliqué à Jordan en lui servant son petit déjeuner au lit.

-Je mettrais mon doigt au feu pour parier que Ty est à la base de ce boucan, rigola-t-elle. C'est fou ce que cette canaille est faible au point de vouloir t'éloigner de la fortune familiale alors que tu n'es même pas héritier.

-Non, je ne crois pas. Il a peut-être des écarts mais c'est un type bien. T'as pas idées de ce qu'il a fait pour moi quand je venais d'arriver.

-Bon sang, arrête de lui faire des gorges profondes ! Ça pue à 100 kilomètre qu'il est la base de tout ça. Oui c'est vrai il a été gentil et il t'a aidé, c'est bien, bravo applaudissements ! Mais tu ne vas pas le défendre tout le temps sous prétexte que tu dois être reconnaissant alors qu'il veut te pourrir la vie. Réveille-toi !

Je me suis levé du lit en me passant les mains dans les cheveux.

-Ecoute, c'est le moment de prendre ton indépendance. Soutire leur une grosse somme d'argent et construit-toi parce que Ty ne s'arrêtera pas avant de t'avoir définitivement écarté de sa famille. Les Barnett vont très bientôt te vomir, crois-moi, je sais de quoi je parle.

 Les Barnett vont très bientôt te vomir, crois-moi, je sais de quoi je parle

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Devant la glace, je brossais ma chevelure rebelle. Puis j'enfilais ensuite ma tenue de l'école quand mon père débarqua dans ma chambre. Il portait une chemise basique et sa cravate. Dans ses mains se trouvait un grand classeur qui continuait de feuilleter de manière nerveuse.

-Je ne vais pas te prendre assez de temps, il faut que tu signes ces documents. Pas besoin de les lire.

Il me tendit le classeur qui pesait une tonne.

-Oh, c'est dommage. J'aurais trouvé un argument pour manquer les cours, dis-je en enfilant la longue chaussette de mon uniforme.

Mon père me fit un sourire amical en ajoutant que j'arrivais toujours à le faire rire. Comme c'est mignon !

En cours, je regardais à ma montre toutes les secondes. C'était déjà l'heure de la fin.

Comme prévu, Skylar m'attendait à moto. J'ai discrètement souris puis je me suis avancée vers lui. J'ai surpris de regard d'Alek sur moi.

-Je croyais que tu m'aurais oublié.

-On ne pose pas un lapin à une si jolie fille.

Il posa un casque sur ma tête. J'ai grimpé à l'arrière puis je me suis agrippée à lui... Alek lui elle regardait toujours. Je ne sais pas pourquoi, mais il semblait vachement contrarié. J'ai serré très fort Skylar en souriant sous mon casque.

Puis il commença exprès à faire ronfler sa moto très fort et à asperger tout le monde de fumée dans laquelle nous nous somme rapidement échappé.

Dès qu'on entrait chez lui, son oncle déserta sans dire un mot. Il m'embarqua dans une pièce non aménagée avec des caisses partout. Puis il me laissa seule pendant un moment, le temps d'enfiler ma combinaison kimono.
Il revint avec une belle planche de surf de couleur bleue blanche rose et verte pastel personnalisée avec mon prénom dessus. Et en plus elle s'accordait avec mon trikini en dessous.

-Tu voulais savoir qui je suis... Eh bien je m'appelle Skylar, j'ai 23 ans, je suis infirmier et je suis fou amoureux de toi depuis la première fois que je t'ai vu, me confia-t-il subtilement appuyé contre la planche de surf... Et là je te trouve magnifique.

-Waouh... C'est tellement beau ! M'exclamais-je en touchant délicatement la planche.

-Quoi ? Ce que je viens de dire ?

Je roulais gentiment des yeux.

-C'est à toi, susurra-t-il.

Par surprise et alors que je matais la planche, il m'embrassa 3 petites secondes.

-Arrête de me regarder de cette façon. On a déjà fait bien pire, dit-il.

Il me prit par la taille et je me suis aisément laissé conduire.

Une fois à la plage, nous avions d'abord déjeuné.

-Arrête de me regarder de cette façon, commandais-je à Skylar qui n'arrêtait pas de me regarder comme un violeur alors que je retirais ma tenue pour rester en maillot.

-Excuse-moi d'être fasciné, minauda-t-il en souriant.

Il m'embrassa de nouveau devant tout le monde. Et sans comprendre pourquoi, je me laissais faire. Je crois que j'avais besoin de m'amuser... tout simplement. Et physiquement, ce gars n'était pas du tout mal. Corps imposant et musclé, peau mulâtre, l'air un peu sauvage mais tout de même sexy.

-Allons de ce côté, il y'a plus de vague. Et tiens ta planche comme ça ! me conseilla-t-il.

AmneSia (RE-PUBLICATION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant