Sloan Jensen-Clarke, une riche lycéenne perd la mémoire dans des circonstances "inconnues".
Elle essaie de se recréer un petit monde lorsque son passé la rattrape et que les drames s'enchaînent.
Genre :
-Teen drama
[RE-PUBLICATION]
Sur le chemin, l'atmosphère était tendue. Pendant que Primetime de Janelle Monae passait en boucle, je n'arrêtais pas de soupirer, de me tordre et de bouger dans mon siège.
Les voix dans ma tête étaient de plus en plus forte. Je me suis penchée pour monter le volume très fort.
Il se mit a sourire puis à son tour, il monta le volume à fond.
Sa BMW s'était carrément transformée en boite de nuit sans les jeux de lumière, l'alcool, les salops et les putes.
-Tu fais la gueule parce que je veux que tu sois en sécurité ? Me demanda-t-il sardoniquement en tournant son regard vers moi.
J'ai soupiré. Et lui baissa le volume de la musique.
-Déteste-moi si tu veux mais je veux juste que tu sois en sécurité, reprit-il malicieusement, ouvre le coffre à gant !
-Pourquoi ?
-Ouvre-le !
Je me suis exécutée.
Une boîte s'y trouvait.
-C'est pour toi ! Me fit-il lorsque j'ai prit la petite boîte.
-Pour moi? Me suis-je étonnée. En quel honneur? Lui ai-je demandé curieusement.
Je l'ai déballé impatiente de voir ce qui s'y trouvait. C'était son pendentif en bois.
-C'est mon pendentif porte-bonheur. Maintenant je te l'offre, en pré-cadeau d'anniversaire. Il m'a tellement porté chance qu'il ne fonctionne plus avec moi. Peut-être qu'il fonctionnera de nouveau avec toi.
-Merci, ai-je répliqué timidement après avoir fadement souris .
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Cameron était inconscient, immobile, couché dans cette chambre très éclairée et dans son lit d'hôpital. Il était relié à plusieurs, câbles tuyaux et appareils qui servait à le maintenir encore en vie.
Très tard dans la nuit, alors que les gens se faisait rare dans l'hôpital, quelqu'un ouvra discrètement la porte de sa chambre.
Cet homme était vêtu d'une tenue d'infirmier en plus d'une capuche noir. Il referma la porte la tête baissé et scruta Cameron. L'assurance et la lenteur avec lesquelles il se mouvait lui octroyait une allure de criminel. Tous ces gestes étaient calculé.
Il ajusta sa capuche, fourra ses mains dans les poches de son sweat et s'avançait vers lui au rythme du bruit de l'électrocardiogramme.
Une fois au niveau de Cameron, il le fixa encore puis fit sorti une main qui tenait une paire de ciseaux de chirurgie.
-Tu ne dois plus vivre, chuchota-t-il avec une voix masquée.
Il écarta la paire de ciseaux et l'orienta vers le fil qui passait en dessous de son nez.
