77- Deuxième roue du carosse

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-Je coure chercher mes nouvelles bottines ! répliqua-t-elle en allant vers ses chaussures. Viens me vernir les ongles, il ne me reste pas beaucoup de temps ! Mais raconte-moi les noces de ta tante. T'as vu ta famille ? fit-elle contrariée.

Eh bien, je me suis mise à lui raconter un mariage imaginaire digne d'une production d'Hollywood.

-Attention à tes doigts... Et au final, il a dit : Si je ne te fréquentais pas, j'aurais le visage fin mais il serait beaucoup trop triste...

Sloan n'arrêtait pas de rire et moi aussi je m'y mettais pour ne pas la laisser toute seule dans son délire. Puis d'un coup, j'ai commençais à feindre en malaise.

-Je t'apporte de l'eau ? me proposa-t-elle quand je toussais.

-Je crois que... ce sont les médicaments. Ils me donnent tellement le vertige et ... des petits creux aussi, ai-je grimacé.

-Je pars te chercher de l'eau. On te fera monter une salade caprese, me fit-elle en enfilant ses pantoufles.

-Et si t'allais m'acheter un tacos? Tout juste à la fin de ta rue, y'a que toi qui sait comment faire la bonne composition, la flattais-je en m'allongeant confortablement sur le lit. Refuse pas, je t'en prie.

Elle leva un sourcil.

-Ou alors je commande et on se fait livrer?

-J'ai horreur des livraisons de repas, tu le sais... Ne te fais pas prier s'il te plaît.

-Tu vas me faire rater un rancard mais qu'est-ce que je ne ferai pas pour toi?

Sur un beau sourire et un clin d'œil, elle s'en alla.

Sloan en aurait pour environ 1h... la file d'attente du tacos et sa lenteur me laissait bien le temps de fouiller ses affaires et retrouver ses documents bancaires. Il me fallait vérifier ses dernières transactions pour savoir si son père avait fait ce que je lui avais conseillé.

Le stress montait de plus en plus. 30 minutes étaient passées et je ne trouvais toujours rien. Il n'y avait rien dans tous ses tiroirs. Je marchais confusément dans toutes les directions.

-Où est-ce que je pourrais ranger des documents importants ? Putain, me répétais-je continuellement.

Soudainement, mes yeux tombèrent sur l'horloge au-dessus de son lit. Je m'y suis précipité pour découvrir qu'il s'y cachait un coffre-fort.

Je souriais de satisfaction avant de prendre une épingle pour l'ouvrir.

Avec son numéro de compte bancaire, j'ai rapidement vérifié ses dernières transactions.

-101 millions ? fis-je effarée. Elle a 101 millions et elle ne le sais même pas !

J'ai fermé toutes les pages avant de claper son ordinateur.

Confusément, j'ai fourré tous les documents dans mon sac puis je me suis recouchée studieusement, toute sage comme une image.

Confusément, j'ai fourré tous les documents dans mon sac puis je me suis recouchée studieusement, toute sage comme une image

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Skylar regardait à l'extérieur de sa cabane quand le tonnerre grondait très fort.

-On va passer la soirée ici, se résigna-t-il les yeux figé vers le ciel. Notre petite soirée escalade sera pour une autre fois je crois.

-Skylar, l'interpellais-je à voix basse et douce en lui posant mes mains sur le dos.

-Oui, je sais que c'est nul le mauvais temps.

Lorsqu'il s'est retourné pour me faire face, il prit mes mains qu'ils posèrent autour de sa nuque. Il me caressa doucement les bras jusqu'à ma taille.

-Dis-moi vite tout ce que tu veux que je te fasse, déclara-t-il en regardant épiant mon corps.

-Je peux te demander un service ?

-Tout ce que tu voudras ! Susurra-t-il tendrement.

-J'ai besoin que tu m'aides à oublier...

Mon monologue commençait quand Skylar et moi allions nous installer... j'avais envie de lui parler d'Alek. Lui s'assit mais moi je restais debout en face de lui et il me prit par les hanches. Tout y est passé ! Mes ressentiments les plus profonds lorsqu'on s'était rencontré pour la première fois. Mon confident par contre ne manquait pas de toiser tout le corps avec son regard d'excité tout en répondant des « hum-hum » pour faire genre d'avoir quelque chose à foutre de mon histoire.

-Je me sens comme une traîtresse ! Tu t'en rends compte ?

-Hum hum ! fit-il désintéressé en me retirant mes chaussures puis il me faisait pivoter tout doucement pour me mater,

Là, il avait facilement mon cul en gros plan. Moi, je me laissais épier.

AmneSia (RE-PUBLICATION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant