50- Secret dévoilé

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Je me suis mise à hurler comme une malade pendant que lui fonçait sur moi.
J'essayais de me libérer en hurlant de toute mes forces et en pleurant. Mais rien n'y faisait.
On m'avait piégé. Quelqu'un m'avait condamné à mourir... Si jeune et si belle.

Il était à quelque centimètres de moi, la tronçonneuse à la main.
Je devenais folle. Mon cœur... Quel cœur ? Je ne savais même plus si mon cœur fonctionnait toujours.

Il baissait petit à petit la tronçonneuse en marche vers mon cou, ma respiration s'était accéléré, j'ai dégluti en le lorgnant, le visage respirant la peur.

Sans réfléchir à deux fois, j'ai envoyé un grand coup de genoux dans son entre jambe. Il s'effondrait au sol.

La tronçonneuse tomba sur le lit, frolla mon genou et me blessa légèrement, j'ai hurlé de douleur.

Si j'osais plus bouger, sinon, l'engin m'aurait amputé.

Une fraction de secondes après, il se releva difficilement avant d'ajuster son masque.

Lorsqu'il reprit la tronçonneuse et qu'il tentait de la poser sur moi, on entendit un grand bruit : quelqu'un venait de casser la porte.

À ma grande surprise, c'était Cameron.

-Jordan ? S'étonna-t-il.

-Fuis Cameron ! Fuis, ai-je hurlé.

L'homme masqué prit sa tronçonneuse et fonça sur illico Cameron. Sans tarder, Cameron se mit à hurler de douleur. Avec tout ce sang qui se rependait sur le mur, je crois qu'il lui tranchait la tête.

J'ai fermé les yeux pour ne rien voir de ce spectacle sanglant.

-Salut ! S'il te plaît, tu n'aurais pas vu Jordan quelque part ? Ai-je demandé à une fille du lycée qui passait

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-Salut ! S'il te plaît, tu n'aurais pas vu Jordan quelque part ? Ai-je demandé à une fille du lycée qui passait.

-Je crois que si ! Vas voir en haut !

Une fois en haut, j'ai encore demandé à d'autres personnes qui m'ont demandé d'aller en haut puis en haut puis encore en haut. Finalement, j'allais finir au ciel.

-Moi je crois l'avoir vu monter sur le toit, m'a répondu l'une d'elle.

J'ai donc pris la direction de cet endroit puis une fois en haut, je m'avançais lentement jusqu'à ce que je vois un garçon arrêté de dos et entrain de parler au téléphone.

Cette voix m'était familière. Je me suis arrêtée de marcher.

-Je ne sais pas ! Peut-être lorsqu'elle découvrira que c'est moi qui l'ai poussé du toit du lycée ce soir là.

-Alek ? Ai-je crié toute surprise.
Il se tourna vers moi et lâcha tomber son portable dès qu'il me vit.

AmneSia (RE-PUBLICATION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant