78- Ouvre les yeux

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-On s'est peut-être...fis-je avant de me faire interrompre.

Skylar me ramena par derrière pour que je m'asseye sur ses jambes.

-Je vais t'aider, chuchota-t-il en rassembla mes cheveux qu'il releva pour m'embrasser l'arrière du cou et aussi sur les épaule en glissant les manches de ma robe.

-Comment ? ai-je balbutié en lui ouvrant mon cou.

Tout doucement, il me fit m'asseoir sur lui en califourchon.

-Tu as 5 secondes pour me supplier de te laisser partir, fit-il intensément en me fixant.

-Ne me laisse pas partir, lui murmurais-je en me baissant vers lui et en tirant sur la braguette du pantalon.

Il me fixa en me pinçant les lèvres rosée puis il glissa charnellement un doigt dans ma bouche pour m'exciter d'avantage.

-Tu es à moi !

Puis je commençais à lui résister jusqu'à ce qu'il en aie marre et qu'il me prenne par la nuque pour me donner un chaud french kiss.

La couleur s'annonçait déjà bien. J'étais excitée comme une puce et son érection était aussi dure que du béton... Bien sûr que nous ne nous sommes pas seulement embrassé.

-Tu regrettes ? demanda-t-il alors que nous étions encore l'un contre l'autre sur son lit.

-J'ai des remords.

-Ca va te passer, me rassura-t-il.

Le regret il était bien là car je m'étais donnée à lui par dépit.

Par contre, je ne pouvais pas me mentir, j'avais pris mon pied comme une dingue. Tellement que ça lui avait valu de petites égratignures. Je m'agrippais aux draps à chacun de ses coups de rein.

Sans m'en rendre compte, j'avais fini par m'endormir dans ses bras. A mon réveil en plein milieu de nuit, c'était la grosse panique.

-Je ne peux pas découcher, Skylar, lui rappelais-je en enfilant mes chaussures.

-Mais on s'était promis de regarder ensemble tes vidéos surveillances.

-On le fera demain... ou tu les as déjà alors regardes-les tout seuls mais il faut que j'y aille...

-Je t'appelle un taxi.

Déjà dans la voiture, je n'arrêtais pas de m'en vouloir. Pourquoi est-ce que je m'étais donnée aussi facilement ? Est-ce que ça en valait la peine ? Et ce Skylar, je le connaissais depuis si peu de temps que je me sentais toute sale d'être passée à l'acte aussi vite. Je ne savais même pas qui c'était et si ça en valait la peine que je continue à le fréquenter...

Tant de question, quitte à me faire ignorer tous ses appels.

-Mademoiselle, votre téléphone, m'indiqua notre gouvernante.

-Je sais, répondis-je en me pelant un kiwi. Allez-vous coucher !

PDV Aleksandar

Très attentivement, j'étais dans le dos de Jordan. Je l'observais tracer sur sa feuille à l'aide de son stylo de couleur.

-Bouh ! sifflai-je à son oreille.

-Putain, fit-elle tout en frayeur en occluant les yeux.

D'un bond, en se levant du siège du comptoir d'où elle était assise.

-Tu sais que je hais ce genre de blague.

D'une façon assez nerveuse, elle commençait à plier la feuille pour que je n'y fasse pas attention.

-Alors... Qu'est-ce que tu écrivais ? Une lettre pour quelqu'un ? fis-je en prenant mes distance spour déplier la feuille. C'est la signature de Sloan... Tu apprends à l'imiter ? me suis-je étonné.

-Fais pas attention, c'est un truc débile, fit-elle confusément en me l'arrachant.

Elle la jeta ensuite à la poubelle.

-Faudra songer à savoir faire des économies... Je suis à sec pour l'instant, annoncais-je .

-Comment ?

-Plus assez de fric, expliquais-je en allumant la télé. Mr Barnett dit avoir été informé que j'entretiens une prostituée... avec son argent.

Jordan lâcha un sourire forcené.

-Ty... déclara-t-elle en accourant vers moi pour s'asseoir à mes côtés. Il faut que tu leur soutire de l'argent... Menace-les de faire resurgir l'histoire de ta sœur ou de raconter certains de leurs secrets aux médias... ou je ne sais pas ! Mais fais quelques choses...

-Tu me demande de me faire de l'argent sur le dos de ma sœur ? Non, sûrement pas ! Je trouverais autre chose... Mais vivement ma liberté parce que cette famille, je n'en peux plus !

Jordan était une personne assez impulsive. A la voir, son sang était déjà surchauffé. Les mains sur les hanches, elle se levait pour faire quelques pas.

-Et c'est sûr que c'est moi qu'il traité de prostituée. Je vais le tuer je te jure, je vais le tuer... Ne me regarde pas comme ça, je suis sérieuse !

Le lendemain au lycée, les funérailles de Cameron était le centre des conversations. Mais personne n'osait me demander quoique ce soit. De toute façon, je ne parlais presqu'à personne.

-Regarde là-bas, y'a Emilia Spencer, annonça Alarick. Il parait qu'elle te suce fort surtout depuis qu'on sait que tu participeras aux 10 trophées. « Georgiev c'est le meilleur... Georgiev il est trop brillant » imita-t-il par la suite.

-Stop... Je t'en prie, fis-je sérieusement en prenant mon plateau à la cantine.

-Regarde-moi ce corps et ce sourire. Tu as tellement de chance gros ! A ta place, j'aurais été un casanova. Mais dommage, j'ai un bide trop immense pour attirer la femelle...

-J'ai des soucis beaucoup plus important que de savoir quelle fille bave sur qui.

-Dis, maintenant que tu vis avec, t'as pu fourrer la Jordan ?

-Non !

-Crois-tu que tu aurais résisté aussi longtemps si tu vivais avec une fille comme... Sloan par exemple ?

-Lâche-moi les baskets avec ça. Je ne me caserai jamais avec elle, c'est pas une fille pour moi.

-Ca m'énerve de vous voir faire les idiots alors que ça pue à dix mille kilomètres que vous êtes fait pour être ensemble. Ecoute, la Jordan, quand tu te décideras enfin à vouloir prendre tout ce qu'elle a de bon à t'offrir, baise-la autant de fois que tu veux mais ne t'engage pas... et surtout ne laisse pas partir Sloan.

-En parlant de la louve, elle n'est pas bien loin, fis-je en regardant Sloan entrer toute seule au réfectoire.

AmneSia (RE-PUBLICATION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant