55- Frère faux-cul

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-D'abord, on va commencer par parler de ton Aleksandar je sais pas quoi machin ! Ai-je hurlé à mon père en entrant dans sa chambre

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-D'abord, on va commencer par parler de ton Aleksandar je sais pas quoi machin ! Ai-je hurlé à mon père en entrant dans sa chambre. Je ne le supporte plus !

-Arrête de crier, tu me donnes mal à la tête, me répondit mon père très calme alors qu'il tournait les pages de son journal.

Il prenait son petit-déjeuner au lit. Événement qui se produisait uniquement lorsqu'il était malade ou en déprime.

-Je ne le supporte plus, mais vraiment vraiment plus ! Ai-je repris du même ton. Il drague ma copine, sous mes yeux en plus !

-Tu crois que c'est le moment idéal pour parler de ta copine ?

Mon géniteur se mit à rigoler dans sa barbe grise.

-Non mais tu comprends pas ? Faut qu'il dégage, fis-je de façon acerbe. Papa, on en a fait assez pour lui, tu ne t'en rends pas compte ?

-Je ne le mettrai pas à la porte, et c'est pour le bien de tous. Tu imagines combien de fois on serai médiatisé si jamais cette histoire refaisait surface ? Ce n'est vraiment pas le moment, ni pour toi, ni pour ton frère et ni pour mes affaires d'ailleurs. Avoir ce petit chez nous, c'est le meilleur moyen de pouvoir le contrôler.

-Dans ce cas, rappelle lui souvent d'où il vient, rappelle-lui, dis lui comment il était vêtu, coiffé et chaussé quand il arrivait ici et demande lui de rester à sa place.

-Ton frère est malade, et toi, tu me fais ton show débile?

Le diagnostic de Cameron était tombé. Il été atteint d'une tétraplégie associé à une aphasie et à plein d'autres trucs bizarres. Signification : il ne pouvait ni utiliser ses membres, ni parler ou bien même -par moment- comprendre ce qu'on lui disait.

En gros, c'était un mort ambulant qui ne servirai plus à rien. Tout cela me désolait mais en même temps, c'est tellement un gros imbécile par moment que j'ai envie de dire qu'il a enfin le salaire de toutes ses conneries.

-Je veux déplacer le meilleur chirurgien des Etats Unis pour le faire revivre. J'en ai parlé à Hayla et elle a catégoriquement refusé, elle a peur qu'on perde notre garçon, fit mon père inquiet.

-Dans ce cas, tu sais ce qui te reste à faire papa. Refuse de le faire opérer !

À vrai dire, que Cameron se rétablisse ou pas, je n'en avais absolument rien à faire. Car tant qu'il restera comme il est en ce moment, il n'y aura qu'un seul héritier Barnett, et ce sera bel et bien moi.

Alors, à quoi bon souhaiter son rétablissement ? A quoi est-ce qu'il servait à part fouiner et fourré sa petite merde partout?

Alors, à quoi bon souhaiter son rétablissement ? A quoi est-ce qu'il servait à part fouiner et fourré sa petite merde partout?

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En repartant m'adonner à mes occupations, j'ai surpris le regard de Sloan posé sur moi. Elle était en compagnie d'un garçon, Ty, d'un neurochirurgien et des deux grands amis, messieurs Barnett et Jensen-Clarke.

Je la fixais et elle aussi. Puis je suis passé tout juste à côté en lui faisant un signe de la tête.

C'est à cet instant que j'ai reçu cet appel que j'attendais impatiemment depuis la veille. J'ai baissé la voix.

-Quand comptais-tu m'appeler bordel ? Me suis-je énervé dès que j'ai prit l'appel... oui c'est ça, tu n'avais qu'a pas te montrer à une fête comme ça... Non, ne t'inquiète pas pour Tucker... fais-moi confiance... Oui, personne ne saura rien pour toi... Oui, oui, oui je sais, ça aussi, je m'en occupe... Que je continue de la suivre ?

Quelqu'un me tapota le dos. De façon inouï, je me suis retiré le téléphone de l'oreille pour me retourner, c'était Sloan.

AmneSia (RE-PUBLICATION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant