𝟓𝟐.

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Triste fin...

J'sais pas trop où l'on va mais mahlich tant qu'c'est avec Hatem. On s'dirige vers une paire de bloc prêt à être détruit. Ils sont vident, ils servent parfois de squatte. C'est l'désert par là, il y a personne à l'horizon. Il force une porte et rentre, il me dit d'le suivre. Sah j'commence à avoir peur, j'aime pas ces blocs ils sont chelous, ils font 2 étages. Les gars qui skoité là ont défoncé l'une des plaques qui recouvrer les fenêtres comme ça la pièce est illuminé. Dans la pièce il y avait des chaises et un canapé récupéré chez l'un des gars qui skoite j'pense.

Hassilou j'commence à partir dans un débat toute seule dans ma tête pour savoir d'où il vient. C'est tout moi ça.

Hatem : azy tu peux t'assoir tkt

Moi : euh oué mais s'tendroit il fait peur Hatem. (lui il rigole comme d'hab)

Hatem : mais nan faut pas avoir peur j'suis là moi.

Moi : merci , tu voulais m'dire quelque chose ?

Hatem : juste être avec toi

Moi : ah

Hatem : Souad on peut parler sah toi et moi ?

Moi : ben oué tu l'sais.

Hatem : ça s'passe avec le truc qui t'sers de mec ?

Moi : Hatem j'veux pas parler de sa avec toi stp

Hatem : nan azy commence pas là, tu m'réponds oui ou non.

Moi : hakkeka ou barra (comme ci comme ça)

Hatem : blédarde va. Pourquoi ça ?

Moi : il veut jamais qu'on s'voit, enfin toujours le dimanche quand y a personne pour pas que quelqu'un nous voit, et ça m'soule

Hatem : lâche le et j'viens te khtob

Moi : faudrai d'jà qu'tu t'range pour ça et c'est mal barré

Hatem : POURQUOI TU DIS CA ? (ah p'tin j'ai rien compris, il ma bouffé direct mdr)

Moi : nan mais faut que t'arrête les conneries shab le quartier, les trafics tout ça, qu'tu t'pose mentalement et que tu taff.

Hatem : ben j'taff là, j'dirige des gars

Moi : mais j'parle d'un vrai taff, un taff hlel pas un taff où il y a le hebs qui t'fais d'loeil

Hatem : j'vais die à mes gars que j'les licencie

Moi : pose toi stp

Hatem : inshaAllah

Il s'est levé et il m'a pris la main pour me lever, ensuite il m'a fait un bisou sur le front, trop mignon, il m'fait kiffé, sur c'est lui l'homme de ma vie, enfin oué parlons pas vite. Il tient toujours ma main dans la sienne jusqu'à ce qu'on sort de se vieux skoite. J'le sens sa main elle est moite de stress. J'veux pu la quitter sa main moi. Quand il la lâché j'étais dégouté d'la vie. C'était trop court.

Hassilou j'pars rejoindre les filles qui ont bougé chez Saliha. Ah j'vous ai pas dit, mon père il ma achevé pour le deuxième bulletin, j'ai encore 8 et quelques et il m'a fini a la p'tite cuillère. Mais bon mahlich le principal c'est que j'suis toujours au lycée mdr. Pour lui j'suis une sans avenir, bon s'il veut, pourquoi pas, j'fais bien la paire avec Hatem mdr.

Avec Djamel c'est de nouveau le néant. Il s'passe rien, on s'voit pu, on s'donne pu d'nouvelle. J'crois qu'il ma donné tout ce qu'il pouvait et moi avec car sah j'en peux plus. j'ai envie de tout lâcher puis y a Hatem, j'le sens prêt à changer.

𝑰. 𝑺𝒐𝒖𝒂𝒅 & 𝑯𝒂𝒕𝒆𝒎  [𝗙𝗜𝗡𝗜]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant