𝑰. 𝑺𝒐𝒖𝒂𝒅 & 𝑯𝒂𝒕𝒆𝒎 [𝗙𝗜𝗡𝗜]

𝟏𝟏𝟖.

Puis-je l'oublier ?

Karim « tu sors ? »

Hum « tu sors ? », je sors ? J'ai besoin de changer d'air.

Moi « si tu veux »

Karim « rejoins-moi à *** »

J'me prépare vite fait, j'ai pas envie de faire des efforts, t'façon j'reste naturelle et c'est comme ça qu'il m'a connu donc j're passe un coup de brosse dans mes cheveux rebelles et le tour est joué.

J'descends et il y a personne chez moi, bon bah mahlich, j'vais rejoindre Karim et il est toujours aussi magnifique, c'est troublant la façon dont il a su me troubler, enfin même lui ne sait pas qu'il m'a troublé d'une façon que même moi je trouve troublante (j'avais une envie sur le mot troublant lol).

Hassilou, il me dit :

Karim : tu laisses ta voiture là Sou et tu montes dans la mienne ?

Moi : ok si tu veux

Karim : aller viens.

Je m'exécute, et m'en vais dans sa voiture.

Moi : on va où ?

Karim : j'sais pas tu veux aller où ?

Moi : j'en sais rien.

Karim : j'vais rouler sans but alors. Tu faisais quoi avant de sortir ?

Moi : j'étais chez moi, j'commençais mon rapport de stage

Karim : oh Smeh Sousou, tu taffais et j'te fais sortir

Moi : nan tkt, pas de soucis.

Karim : tu pars au bled cet été ?

Moi : je sais pas encore et toi ?

Karim : non j'vais en octobre avec ma famille

Moi : et t'es d'où au bled ?

Karim : j'suis un chleuh de Tiznit

Moi : ah d'accord...

Karim : eh coupine, t'as vu d'ta faute mes oreilles ont grandis.

Moi : mdrrr t'es pas normal wallah tu fais trop rire.

On a fini par se poser dans un parc. Sah avec lui le temps passait trop vite, j'voyais pas l'heure défiler tellement on parlait. On avait toujours des choses à se dire, parfois même c'était des futilités mais avec Karim rien n'était futile. Il nous suffisait juste de parler pour voir le temps passer.

Hassilou, il me ramène jusqu'à ma voiture, ensuite je rentre à la maison. Bien sur le soir on s'est parlé par message et il espérait me revoir très bientôt et moi la même, faut l'avouer.

Dimanche après midi... Karim me demande pour qu'on se voit, encore une fois je cède trop facilement face à lui, mahlich (missalech en tunisien, c'est vrai j'le dit jamais car j'dis toujours mahlich lol, j'sais pas pourquoi, rare sont les fois où je dis missalech, hassilou, une parenthèse qui sert à rien lol).

Il vient me chercher à quelques pâtés de maison de chez moi (pâtés de maison, wallah j'suis en kiff sur ce mot mdr, ahhh j'suis encore dans ma werss, j'suis encore malade ça doit être pour ça).

Karim : eh coupine faut que j'passe à la poste vite fait

Moi : azy fait toi plaisir mdr