J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui." [Alfred De Musset]|
On est en janvier 2011. Nouvelle année, et une année riche en « émotion ». Une année où je vais enfin trouver ma moitié, celui qui me fera avancer, celui qui me fera oublier les déboires d'Hatem, celui qui fera de moi une femme comblée...
Les cours avaient repris et sah j'en avais de plus en plus marre. Donc j'allais pu le matin, enfin zehma au lieu d'aller à 8h ou 9h et bien j'allais soit à 9h30 ou 10h30 voir pas du tout. J'pouvais pu, j'sais pas j'étais lassée et surtout on avait un gros projet en groupe et les travaux de groupe et moi on est pas trop pote surtout que j'avais un groupe tah sah de fainéantes wallah on avançait pas beaucoup et j'en avais marre surtout que pour l'oral d'étape (zehma voir avec les profs où on en est) et bien on avait eu 6 je crois et croyez moi ça fait mal au terma parce que j'essayais d'avoir des bonnes notes, j'pouvais pas me louper, c'était mon dernier droit de passage pour mon diplôme. Sah à ce moment là de ma vie, c'était le néant, le vide, il se passait rien.
J'passais mes journées chez moi, ou en cours, le week-end j'me consacrais à mon dine et aussi on préparait le mariage de Zahir mon bébé et Asmaa ma reuss.
Hichem avait déménagé aussi, alors j'étais dégoutée, gueh j'ai pleuré quand il est parti de notre ville. Hichem en sah j'avais besoin de lui, c'est lui qui me faisait rappelé le souvenir d'Hatem (une vrai skyzo mdr). Nan sah mon grand frère Hichem, lui et moi on avait une relation que j'avais pas avec les autres, même avec mon jumeau j'avais pas cette même complicité. Et il me manquait, hamdoullah lui et sa famille revenaient tous les week-ends.
A mon grand désespoir je ne croisais plus Hatem. Eh oui, les seules fois où je le croisais c'était quand j'allais chez Hichem. hmmm d'ailleurs j'vous ai pas dit, donc on va faire un p'tit flash back inshaallah.
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J'étais chez Hichem, juste avant qu'il déménage.
Moi : j'veux pas tu pars
Hichem : j'ai pas le choix Sou wallah j'ai pas le choix, et toi tu t'es bien cassée pendant 3 ans
Moi : oué mais c'était pour les études et j'suis revenue
Hichem: ben moi pareil, c'est pour mon travail et inshaallah on reviendra
Moi : hm ok
Hichem : p'tin il me fait chier Hatem
Moi : pourquoi
Hichem : il me dit qu'il arrive et il est pas encore là, on dirait il m'esquive de plus en plus car il vient de moins en moins à la maison alors qu'avant il était toujours là
Moi : ah je sais pas wallah
Tayeb : trop zarb ce mec wallah, avant toi j'te voyais jamais maintenant j'te vois toujours, lui avant j'le voyais toujours et maintenant j'le vois pu, hassilou aide moi à ranger les affaires dans les cartons haychek ma sœur.
Je venais de comprendre qu'il esquivait d'aller chez mon frère parce que moi j'y étais et ce qui suit me la confirme. J'suis descendu pour rentrer chez moi et j'ai vu la voiture d'Hatem garer, le moteur éteint et lui dedans...
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Sah au plus il m'esquivait, au plus je l'aimais, j'étais une débile et une sadomaso gueh. Mais c'était plus fort que moi, j'vous promets que j'ai essayé de l'oublier de pleins de façon possible, j'ai connu Kamel (le batard) et Djamel (le hnine), j'suis partie à Lyon pour l'oublier mais c'était dur de l'oublier, vous savez même pas à quel point il hantait toujours mes pensées. J'étais au point où je ne savais même plus quoi faire, si j'devais avancer et encore l'oublier ou bien si je devais le laisser inconsciemment foutre ma vie en l'air, car à trop penser à lui, à trop l'aimer j'pouvais pas avancer avec un autre.
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𝑰. 𝑺𝒐𝒖𝒂𝒅 & 𝑯𝒂𝒕𝒆𝒎 [𝗙𝗜𝗡𝗜]
Teen Fiction𝑻𝒐𝒎𝒆𝟏 - 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒆𝒏𝒅𝒓𝒊𝒍𝒍𝒐𝒏 𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒅𝒖 𝒑𝒓𝒊𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝒈𝒉𝒆𝒕𝒕𝒐 - 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒓𝒆́𝒆𝒍𝒍𝒆