dégage ...
Il était là, debout devant moi avec son physique imposant, pas gros mais grand. Il avait le regard haineux, les yeux rouges avec les pupilles très noires, il était pas lui, il était pas dans son état normal. Il sentait un mélange d'alcool et de joint...
J'vais pas vous mentir mais le Hatem que j'avais devant moi me faisait peur... mais j'étais comme tétanisée, j'bougeais pas, j'arrivais pas, j'pouvais même pas parler car aucun son ne voulait sortir de ma bouche, TOI J'TE CHERCHAIS m'a-t-il dit avec toute sa zahaffatittude dans les mots et dans la voix. J'avais le cœur qui battait de peur, le rythme cardiaque à son max, ça change du sourire de la dernière fois.
C'est sur il va me tuer de ses propres mains, gueh m'étrangler, me mettre dans son coffre et m'abandonné dans un pays voisin à la France....
Là j'ai comme l'impression que vous me traitez mdr et que vous vous dites «mais il t'a dit quoi Sou ? » il m'a dit quoi ? qu'il m'aimait de façon mystérieuse, voir très mystérieuse, à vous de le découvrir...
Moi : ... (Toujours muette, à croire qu'il a eu un effet sur ma voix)
Hatem : c'est d'ta faute tout ça, c'est d'ta faute
Moi : ... (j'ai la bouche ouverte zehma ça fait sa « o »)
Hatem : t'as foutu ma vie en l'air Souad, c'est d'ta faute si ma vie c'est d'la merde, t'as foutu m'a vie en l'air
Moi : ... (J'comprenais rien à ce qu'il me disait mais les larmes commençaient à monter)
Hatem : tu devais pas revenir Souad, tu m'l'avais dit, tu m'l'avais promis que t'allais pas revenir. Tu devais rester là bas et faire ta vie, que j'fasse la mienne. T'as tout niqué ce que j'faisais, tu devais pas revenir. Dégage, retourne à Lyon, c'était mieux sans toi. J'ai la haine Sou, j'ai la haine contre toi, dégage, retourne là bas.
Moi : ... (sa y es, il m'avait achevé, je pleurais, j'avais les larmes qui coulaient.
Hatem : mais tu crois quoi toi ? qu'il te suffit de revenir, faire ta belle pour tout niquer comme ça avec un sourire ?
Moi : ... (putain j'arrive pu wallah j'ai pu aucun son qui sort de ma gorge, mais il était pas pour toi ce sourire connard)
Hatem : c'est d'ta faute tout ça, comment tu veux j'vive ma vie si t'es là...
Moi : ... (je lui donnais pour seule réponse mes larmes)
Hatem : MAIS REPOND LA, LA PUTIN D'TA RACE. DIS QUELQUE CHOSE PUTIN D'MERDE
Moi : ... (au plus il s'énervé, au plus j'avais peur et au moins ma respiration sortait pour former une sonorité).
Hatem : TU M'CASSES LES COUILLES SOUAD. DEGAGE TA RACE D'ICI ET REVIENS PU DEGAGE ET RETOURNE A LYON. VA NIKER DES VIES LA BAS, ICI C'EST BON T'AS REUSSI.
J'l'ai regardé droit dans les yeux. Il avait ce regard plein de haine qui m'a blessé et moi j'pleurais... je l'aimais comme on ne pouvait aimer, et ses paroles m'ont blessé, j'ai pleuré sans m'arrêter.
Encore une fois j'ai été la victime d'Hatem, et encore une fois les larmes qui coulaient, étaient la cause Hatem.
J'restais figée devant lui, j'bougeais pas, j'sais pas ce que j'attendais....
J'aurais tant aimé le prendre dans mes bras, le rassurer, lui dire mahlich Hatem, j'suis revenue et alors ? C'est la bonne cette fois, toi et moi on pourra enfin vivre cette histoire que l'on a toujours voulue. Mais nan j'lui dirais pas ça, j'suis Souad et j'reste fidèle à moi-même. J'ai ma fierté et j'crois que depuis toutes ces années, il a assez piétiné sur ma fierté. Alors non, je ne lui dirais rien....
Hatem : MAIS PUTAIN DEGAGE SOUAD DEGAAAGE
J'ai regardé la haine qu'il avait dans les yeux une dernière fois, et j'suis partie sans dire un mot en baissant la tête. J'suis partie jusqu'à ma voiture, j'me suis assise et j'ai regardé une dernière fois Hatem. Il était toujours debout là où je l'avais laissé, il regardait dans ma direction. Je démarre la voiture et j'commence à partir. J'regarde dans le rétroviseur et j'vois Hatem tête baissé, toujours et encore au même endroit.
Sur le chemin pour rentrer chez moi, j'pleure, comme toujours, putain Hatem j'en ai marre de pleurer pour ta gueule, c'est toujours le même refrain, rien ne change. Suffit que je revienne pour que tu me fasses de nouveau la misère que j'ai connue de ta faute. J'arrive dans ma rue et je vois la voiture de mes parents, merde j'veux pas les croiser. Mahlich, j'rentre mais j'monte direct dans ma chambre. J'ai envie de parler à personne de ce qui vient de se passer, même pas à Asmaa . J'me renferme doucement sur moi-même le temps d'une soirée mais nan Hatem cette fois tu ne me feras pas fuir, j'resterais là, j'ferais face à toi et si en toi j'ai pu lire de la haine dans tes yeux, t'inquiètes pas que pour moi, la haine que j'ai envers toi tu la verras de tes propres yeux...
On est dimanche, aujourd'hui Zahir et moi on fête nos 22 ans. Asmaa passe à la maison avec un cadeau pour son futur mari et un pour sa future belle sœur. Ça me fait bizarre, mais ma sœur de cœur deviendra la femme de mon frère, ma belle sœur et je suis sure que tout se passera bien. J'ai eu le temps de digéré cette petite altércation que j'ai eu avec Hatem, donc j'la prends à part pour lui en parler, faut que j'en parle, j'ai besoin de me vider.
Sa seule réaction : Asmaa : lui il me fou l'seum faut qu'il soit dans tes parages pour te foutre la hagra, attend lui j'vais rentrer au quartier j'vais le déplumer. Déplumer ? oué pourquoi pas Asmaa. Mais sah Asmaa parfois elle a des délires bizarres que j'comprends pas mdr. En ce moment, elle a des envies de défenestration sur Zahir, envie de femme enceinte peut-être... (oui depuis ils sont mariés lol)
Quelques jours passent et aujourd'hui je m'en vais à Lyon pour un week end...
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𝑰. 𝑺𝒐𝒖𝒂𝒅 & 𝑯𝒂𝒕𝒆𝒎 [𝗙𝗜𝗡𝗜]
Novela Juvenil𝑻𝒐𝒎𝒆𝟏 - 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒆𝒏𝒅𝒓𝒊𝒍𝒍𝒐𝒏 𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒅𝒖 𝒑𝒓𝒊𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝒈𝒉𝒆𝒕𝒕𝒐 - 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒓𝒆́𝒆𝒍𝒍𝒆