- 𝔞𝔡𝔢𝔪𝔬, 𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐫𝐨𝐮𝐠𝐞 ™
Sofia et Tarik,
« 𝐔𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞 𝐝𝐞́𝐣𝐚̀ 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐜𝐞́𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭, 𝐣𝐞 𝐭'𝐚𝐢 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞́. »
25 mai 2020 - 30 octobre 2020
cette histoire n'est pas une chronique.
[terminé...
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MIRA ANDRIEU
À dix-huit ans, je dispute ma deuxième finale en ligue professionnelle de boxe, je suis en ligue pro depuis mes seize ans mais mes études ont été ma priorité, c'est encore le cas aujourd'hui puisque je fais des études pour travailler dans l'univers de la musique avec mon papa et mon parrain, car même si leur carrière est terminée depuis quelques années maintenant, ils ont toujours leur label qui fonctionnent très bien. Je ne sais pas si je serais capable de faire une carrière comme ma maman, c'est clairement mon modèle et elle est ma coach depuis sa retraite. C'est elle qui m'a tout appris dans la salle qu'elle a ouvert, d'abord par passion puis je lui ai confié que je voulais bien monter en ligue professionnelle, toute ma famille m'a encouragé car le chemin n'a pas été facile.
Nabil - Alors prête ma championne ? Je souris en voyant mon parrain entrer dans le vestiaire.
Mira - Oui, j'essaie de me concentrer un maximum. Je me glisse dans ses bras, il me serre contre lui et embrasse mon front. Nana ?
Nabil - Ouais ? Je garde ma tête contre son torse.
Mira - Si je perd ma deuxième finale, tu vas continuer à être fier de moi ? Rendre fiers mes parents a toujours été ma priorité mais mon parrain aussi.
Il pose ses mains sur mes joues et il relève mon visage vers le sien, je fais un petit sourire en le regardant. Il n'a pas vraiment changer, malgré son âge, il a quarante cinq ans et je peux vous dire qu'il fait encore trembler les femmes quand il sort dehors, ça fait un peu moins rire ma tante pour le coup.
Nabil - Bien sûr Mira, ça bouge aps. Je resterais fier de toi quoiqu'il s'passe ce soir même si je crois en toi, tu vas gagner. Je fais un petit sourire, il embrasse mon front et je me remets dans ses bras.
Mira - Merci Nana, t'es le meilleur. Il pouffe de rire et je souris, il n'a pas le temps de répondre que c'est mon papa qui entre dans le vestiaire.
Papa - J'pars cinq secondes et tu peux pas t'empêcher de ramener ta grosse tête. Il regarde mon parrain et je me retiens de rire.
Nabil - Ah ouais t'veux vraiment que l'on s'embrouille devant ta fille là ? Je les regarde et je souris en voyant les regards qu'ils se lancent. J't'attends à l'extérieur, on va régler nos problèmes d'homme à homme.
Papa - Commence à t'battre, j'arrive. Mon parrain se tourne vers mon papa avant d'ouvrir la porte.
Nabil - L'autre il m'parle alors qu'il ressemble à un ballet à chiotte avec ses cheveux blancs.
