Charle Valois

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« Il y a 4 ans, tu m'as fait une promesse », as-tu murmuré, « aujourd'hui tu as rompu cette promesse et pour ça, je ne peux pas te pardonner. » Tu as senti une larme couler sur ton visage, le garçon que tu aimes se tient devant toi. 

« T/p, elle m'a embrassé. Personne ne pouvait prévoir ça. » Tu as grossièrement essuyé la larme de ton visage, gardant tes distances avec l'homme qui se tenait devant toi.  L'homme que tu aimes, l'homme qui t'a trahi. 

« Charles », tu as chuchoté avec ta voix secouée de sanglot.  « Je resterai dans ta cour en tant que ta conseillère, mais pas en tant qu'amante. Je demanderai aux serviteurs d'installer mes anciens appartement. » Ses yeux bleus se sont remplis de larmes mais tu ne pouvais pas le regarder plus longtemps.  A chaque regard, tu as eu envie de lui, l'homme qui a trahi ta confiance et t'a embarrassé devant toute la cour de France.  Tout cela parce qu'il a permis à une noble fille de le toucher et de presser ses lèvres contre les siennes. 

« Amour- » Alors qu'il se rapprochait de toi, tu reculais encore plus.  La salle du trône était grande et tu ne lui permettra pas de te toucher. 

« Ne m'appelle pas comme ça, » crachas-tu « Tu as perdu ce droit. »

« T/p » cria-t-il, sa voix secoué par des sanglots elle aussi, tu ne pouvais pas t'empêcher de laisser les larmes couler librement. 

« Il y a quatre ans, quand j'ai dit que tu étais à moi, je le pensais, Charles. Je l'ai toujours pensé. »

« Je le pensais vraiment, sinon je ne t'aurais pas demandé d'être ma reine. » Tu as essuyé une larme perdue et a regardé le sol. 

« Tu n'aurais pas embrassé cette fille »

« Je ne l'ai pas embrassée en retour, T/p », a-t-il crié te faisant tressaillir, tu craignais ce moment dans le temps.  Le moment où il deviendrait son père, ayant une maîtresse, te jetant de côté.  Tu craignais de devenir Catherine, amère jusqu'au bout.  Tu as finalement levé les yeux du sol et l'a regardé droit dans les yeux. 

« Je ne suis pas assez bien ? C'est ça ? Tu es gêné d'être marié avec moi ? »  Il avait l'air sans voix

« Je n'aurais jamais honte de toi dans cette vie, jamais. » Il s'est rapproché de toi et cette fois tu l'as laissé faire.  « Il y a toutes ces années, quand j'ai dit que tu étais à moi, je le pensais vraiment. » Il s'est rapproché de quelques centimètres, maintenant vos fronts se touchaient légèrement.

« Prouve-le-moi, prouve que ce qui s'est passé ce soir ne signifiait rien. » Tu te penchais en avant pour combler l'écart entre vos bouches. 

« Plus jamais, T/p  je le pense vraiment, » murmura-t-il en s'éloignant.  « Je suis à toi. »

Je te ferais tenir cette promesse, Charles Valois.

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