Sebastian De Poitiers

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Tu as couru jusqu'aux appartements de Nostradamus.  Tu te fichais de ce que quelqu'un dirait à propos d'une princesse qui court.  Bash a été blessé.  Tu ne savais pas comment, ni à quel point la blessure était grave.  Tout ce que tu savais à ce moment-là, c'est que l'homme que tu aimais était blessé.  Au moment où tu es arrivé devant la porte, tu as vu les boucles blondes de ton beau-frère.

« François, » tu as chuchoté. Tu avais l'impression que ta poitrine était en feu et que ton cœur allait sortir de ta poitrine.  Il se détourna du mur qu'il avait fixé.  Ses yeux sont devenus compatissants quand il a vu ton visage taché de larmes.  Il t'a ouvert les bras et tu t'es enfui dedans.  Besoin du confort de ton meilleurs amis.  À ce moment-là, tu as laissé couler les larmes.  François a passé sa main de haut en bas dans ton dos en essayant de te calmer.

« Pourquoi ne pas s'asseoir ? » Il murmura.  Vous avez tous les deux glissé le long du mur. Tu as inconsciemment commencé à faire rebondir ta jambe.  Tu ne l'avais même pas remarqué que tu le faisais jusqu'à ce que François place sa main sur ta jambe et te lance un regard.  « Calme-toi, princesse. Tout ira bien. Pense à l'Ecosse, pas à Bash. » Tu l'as regardé dans les yeux.

« Désolé, » tu as chuchoté « C'est juste dur, mon pays est en guerre, l'homme que j'aime vient d'être poignardé. C'est comme si le monde entier était contre moi. Quand nous sommes revenus en France, » Tu as marqué une pause et détourné le regard.  « Je pensais que les choses iraient mieux. »

« Je sais T/p, nous pensions tous que cela deviendrait plus facile. » Tu as regardé François avant de te relever et de refaire les cent pas. Tu as attendu et attendu que Nostradamus sorte des appartements.  Cela faisait des heures que tu faisais des allers-retours, mais finalement Nostradamus a ouvert ses portes.

« Les enfants, » grommela-t-il.  « Il va s'en sortir, » tu laisses échapper un souffle que tu ne savais même pas que tu retenais.  Tu as senti une larme couler sur ton visage « Voudriez-vous le voir ? » Vous avez hoché la tête silencieusement et François avec sa main sur ton dos de manière protectrice, vous a conduit dans la chambres.

« Bash », as-tu crié en étouffant un sanglot.  Il était pâle et couché dans un lit de camp.  La sueur coulait sur son visage et son torse était enveloppé de bandages.

« T/p, » coassa-t-il. Tu as couru à ses côtés, il a tenté de s'asseoir alors que tu étais assis sur le lit, mais tu l'as légèrement poussé vers le bas.  Il secoua la tête et essaya de se redresser.  « Je veux m'asseoir », tu l'as repoussé une fois de plus.

« Voudrais-tu, s'il te plaît, rester assis, pour l'amour de tout ce qui est saint », soufflais-tu, ce qui a poussé Bash à laisser échapper un rire rauque.  « Quoi », as-tu demandé, « de quoi te moque-tu ? »

« C'est juste,... » il sourit « Je t'aime. »

« Je t'aime aussi. » Tu as souri.

« Je suis désolé » murmura-t-il alors que tu appuyais ton front contre le sien.

« Tu ferais mieux de l'être. Ne refais plus jamais ça, » chuchote-tu.

« Je vais essayer, » il se pencha en avant et pressa ses lèvres contre les tiennes.

« Eh bien, c'est gênant, » marmonna François, vous faisant rire avec Bash.

« Désolé, François », tu as rigolé et t'es déplacé hors du lit et t'es assise dans la chaise à côté de son lit.  Tu as tenu la main de Bash pendant qu'il parlait à François .  Tu n'as plus jamais voulu le laisser partir tout seul après ça.

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