Objectif edition #2

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Aujourd'hui on va parler des maisons d'édition que je vise. J'ai déjà lancé le débat du bien et du mal à leur sujet, n'y revenons pas ici, ce n'est pas le but. Gardons en tête que je veux être publié et que, donc, je raisonne, un peu au moins, comme un business man et non plus comme un artiste. Il est important de noter qu'il y a une différence entre les deux, même si une même personne peut chausser les deux casquettes.

Je veux un avocat !

Soyons clairs d'entrée de jeu, ce que je m'apprête à dire aura parfois (souvent) des allures de Narcisse. Je m'en fous : j'assume !
Après tout, je ne pense pas être le seul à vouloir être publié et si chacun a ses raisons, on a à peu près tous la même finalité : être lus par un maximum de monde et si au passage on pouvait toucher des pépettes, ça ne serait pas de refus. Je ne vais donc pas faire semblant de n'écrire que pour moi et d'offrir mon travail à un éditeur parce qu'il le vaut bien. Je veux en tirer du profit (d'une manière ou d'une autre). Je ne cherche pas la gloire ou la richesse (même si je ne cracherais pas dessus, surtout la richesse ^^). Plutôt une sorte de reconnaissance, un peu comme sur Wattpad on cherche des votes et des commentaires. bref...

Si les choses sont claires poursuivons...

Papier ou numérique, petits ou grands ?

Là était le but premier de ce chapitre. Comment j'organise mes demandes auprès des maisons d'édition ?

Je fais le choix (critiquable) d'envoyer mon tapuscrit aux grandes maisons d'édition (qui correspondent à mon roman bien sûr) en premier. Pourquoi ? Tout simplement parce que, je l'ai dit, je veux envahir les rayons des librairies, et les grandes boîtes ont une force de frappe supérieure. Si j'arrive à les convaincre, mon récit sera, a priori, mieux distribué et promotionné. Et donc, plus facilement lu... A priori. Donc, j'envoie aux grands d'abord. Ensuite j'attends les trois mois réglementaire, même si tout le monde sait que leurs délais varient de 6 mois à l'infini. A partir de là, je vise les moyennes, puis les petites.
Si pour les grandes maisons, la question ne se pose pas encore. Pour les maisons de taille intermédiaire déjà, il va falloir choisir entre les maisons « papier » et les maisons « ebook ».

Là encore, et pour les mêmes raisons, mon choix mercantile se portera d'abord vers les maisons « papier ». Je pense, pour l'instant en tout cas, que les lecteurs sont encore très attachés au papier et viser une maison uniquement numérique ne me permettrait pas d'atteindre un aussi large public.

Je n'ai pas eu le même raisonnement avec un texte comme Kereban (que j'ai envoyé à  walrusbooks par exemple). Dans ce cas, le format même de l'histoire me semblait plus adapté à un support numérique. Bref...

Je sais...

Je vois d'ici certains yeux s'arrondir et des commentaires du genre « mais il se prend pour qui lui avec ses plans sur la comète ? ». Oui, c'est vrai, je pense un peu comme si j'étais en terrain conquis. Mais je rappelle mon chapitre sur le business du livre : je veux vendre un projet (mon livre) et quitte à le vendre, autant qu'il est le meilleur ROI possible. (ROI = retour sur investissement). Donc, il me faut un Business plan. Remettons les choses à leur place deux secondes : je ne pense pas avoir plus de chance ou de talent que n'importe qui et être signé chez Bragelonne, Hachette ou PKJ demain. Seulement, je m'en voudrais de ne pas avoir tenté. En gros, je fais une liste avec des priorités comme on choisit des universités ou des grandes écoles. 

C'est très froid et mercantile mais... je ne suis pas super chaud et j'ai été (bien) élevé dans un monde capitaliste.

Bon c'était mon point de vue sur la question avec mes explications. 

Avez-vous déjà pensez à comment vous procéderiez ?

Echangeons...

PS : Point d'étape
J'en suis tout juste à une centaine de maisons triées sur ma liste de départ. Je patine un peu...

Mon Tote BookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant