[Excusez-moi pour la mise en page de ces derniers chapitres, mais mon open office a des bugs, et quand je copie-colle, ça me fait des décalages sur les alinéas, j'essaie de modifier au mieux sur mon téléphone, mais ce n'est pas encore ça, ça devrait aller mieux prochainement. Bonne lecture !]
- Donne-moi ton sac, Jules.
- Tiens Stan. Oh, euh..
- Ne t'embête pas, le mot papa est bien trop incertain. Reste sur Stan, petit.
Le garçon préféra ne pas répondre, et observa l'homme remplir le sac de toutes sortes de denrées et de bibelots. Tout y passa. Des légumes, des pâtes, des livres, des jeux, et même des CD.
- Va chercher de quoi faire du feu, petit. Je sais que cet hypermarché ne t'enchante pas vraiment, mais nous devons y passer.
- Pas de problème, répliqua le jeune homme, sur un ton légèrement trompeur.
Jules s'aventura dans le gouffre de ce funérarium, seul. La lumière, qui s'avérait être plus que médiocre, laissait entrevoir les pauvres condamnés attachés à leur lit de mort. Le sol n'était plus que du sang, les murs pleuraient leur atrocité. Jules tournait, pénétrait dans un macabre labyrinthe, guidé par la fourberie du hasard. Au bout d'une dizaine de minutes, il trouva enfin, entre deux cadavres, et trois piles de poussière, une boîte de briquets ainsi qu'un lot d'allumettes.
- Vous voilà mes jolis. Enchanté. Moi c'est Jules. Vous me faites chaud au cœur.
Après avoir lancé cette puérile boutade, le jeune homme décida de rebrousser chemin. Mais c'est alors qu'un bruit métallique transperça le silence. Puis un autre bruit strident. Jules sentit ses poils se hérisser, ainsi que son cœur s'accélérer.
- Stan ? T'es là ? tenta le jeune homme.
Silence radio. Ce trou sonore plongea Jules dans une profonde angoisse. Il vit les rayons s'agrandir, toucher le plafond. La lumière s'estompait petit à petit. Sa vision se troubla. Ses jambes n'étaient plus que du coton. Sa tête chuta contre le sol. Le chaos avait envahi son esprit.
*
-Jules ! Oh, Jules ! T'es avec moi ?Jules sentit des murmures pénétrer dans ses pensées. Mais ils semblaient loin, plus loin que la réalité. Maintenant le jeune homme eut l'impression qu'on le palpait. Ses idées s'éclaircissaient. On le frappait ! Jules entendit résonnait dans son esprit son prénom. Ses paupières frissonnaient telles une feuille bercée par la bise. Jules aperçut un homme penchait sur lui. Il le reconnu. C'était Stan.
- Bonjour petit ! On se fait une sieste ?
- Ma tête est si lourde, parvint à prononcer le jeune homme. J'ai entendu un bruit étrange, je croyais que c'était un Testeur. J'ai paniqué. Putain, je suis un putain de vaurien.
- Hé ! C'est normal d'avoir peur d'eux, tu as été traumatisé par ce Testeur, sur le bateau, tenta de rassurer Stan.
- Mais ça remonte à deux mois !
- Tu garderas cette épine en toi toute ta vie, petit. Mais avec le temps, elle se réduira, mais elle ne se dissipera jamais. Tu dois apprendre à vivre avec. Regarde-moi. Depuis mon premier réveil, enfin.. depuis le début de ma mémoire, mon corps est parsemé d'épines. Je suis une rose ambulante. Derrière chaque épine se cache un mal. La dernière, c'est l'enlèvement de Noah.
- J'essaierai. Mais j'ai une dernière question. D'où provenait ce bruit métallique que j'ai entendu ?
- Et bien... Je n'ai rien entendu. Je pense que t'as eu qu'une simple crise d'angoisse. Rien de plus.
- Pourquoi pas. On peut sortir d'ici maintenant ?
- En route moussaillon !
Jules appréciait de plus en plus cette personne. Comme un père. Son élocution le rassurait, sa prestance l'apaisait. Ils quittèrent le magasin quand soudain un autre son, le même qu'à l'intérieur, résonna dans tout le bâtiment. Jules pressa le poing du doyen du groupe et le regarda droit dans les yeux.
- Et là, tu l'a entendu ?
- J'aimerai bien te dire non. Je n'aime pas trop ça à vrai dire.. Viens, on file !
Ils se dirigèrent vers la sortie – qui n'était que l'entrée principale, creusée auparavant par les deux survivants de l'Attaque – et l'horrible se produisit. Une horde de Testeurs se trouvaient sur la plage, là où Jules avait accosté la première fois. Son canot s'y trouvait encore, mais il ne manqua pas d'être détruit par un capricieux Testeur.
- Monte dans l'hélico, vite Jules !
Jules ouvrit la porte de l'engin et se prépara à décoller. Stan déambula dans tous les sens ses doigts sur des boutons aux couleurs infinies et enclencha avec une vitesse foudroyante son hélicoptère. La colère des Testeurs s'approchaient de plus en plus. Stan tira une manette vers lui, et décolla. Le jeune homme retrouva cette sensation agréable de quitter la terre, mais la terreur se mêlait à celle-ci.
- Ne crains rien, petit. Ils ne viendront pas jusqu'à chez nous.
Son regard trahissait ses paroles. Jules savait qu'il était vraiment en danger. Du coin de l'œil, il osa regarder ces terribles monstres. Il sentit son estomac se tordre dans tous les sens. Il vit la horde détruire le centre commercial, jusqu'à ne laisser qu'une fumée de gravats. Mais Jules savait que cette trace le suivait, et que ses plus grands ennemis le pourchasseraient.
- Stan, je sais que nous sommes en danger. Ils me suivront. Jusqu'à que la trace s'évade de moi.
- Ne t'en fais pas. Une petite île se cache à une dizaine de minutes en hélico. Espérons que les Testeurs se lassent de toi et de tes petits camarades.
Jules respira profondément, et se lança.
- Laisse-nous. Emmène-moi sur ton île, avec April et Clint. Nous survivrons. Sans vous.
- Petit, tu nous dois une dette. Notre Noah. Et puis..
- Oui, tu es peut-être mon père, trancha Jules. Le monde d'aujourd'hui n'est fait que de peut-être. Apporte-nous sur ton île, merde.
Le doyen de la bande n'osa même pas répondre et préféra se concentrer sur son vol. Mais Jules se sentait près à tout abandonner, pour sauver la vie de trois personnes. En lui, il restait toujours cette flamme d'humanité.
- On est arrivés, petit. Oh non ! Putain! Pas ça! Non non merde !
Bonjour tout le monde ! J'espère que la suite vous plait toujours autant, faites me le savoir. Ou n'hésitez pas à critiquer négativement l'histoire, pour m'aider à avancer.
Je vous fais de gros bisous, et je vous souhaite de bonnes vacances.
A bientôt.
Baptiste.
xxx
PS : N'abusons pas trop sur le fois gras.
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REVELUM [EN REECRITURE]
MaceraAvez-vous déjà voulu être seul au monde ? C'est ce que Jules va découvrir. Non. Subir. Émergeant d'un sommeil profond, le jeune homme se trouve au beau milieu d'un bateau, accompagné de deux autres passagers, les dernières braises de l'humanité. Mai...