Chapitre 32

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Media: Sylver Collins, Adrian Baker 

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- Attends, Adrian a parlé de moi? Qu'est ce qu'il a dit ?

- Je te trouve bien curieuse et impatiente pour quelqu'un qui affirme qu'il ne se passe rien entre vous deux. Rigole Fiona.

- Allez qu'est ce qu'il a dit? Solidarité féminine, c'est le genre d'informations que tu te dois de partager, on ne pourra pas être copines dans le cas contraire.

- Ah bah tiens, on est arrivés. Fiona se défile et rejoint notre amphithéâtre en me laissant en plan et sans réponse.



Arrivée devant notre amphithéâtre, je m'installe sur les marches et attends qu'Aaron n'arrive pour lui parler seule à seul avant le début des cours.

Je regarde l'heure sur mon téléphone toutes les deux minutes, cette attente me semble interminable jusqu'à ce que j'aperçoive enfin Thomas arriver dans ma direction.

Il me salue chaleureusement mais remarque mon petit manège lorsque je tente de regarder par dessus son épaule pour voir si son meilleur ami le suivait.

- Princesse, il ne viendra pas.

- Quoi?

- Aaron. Tu ne le verras pas aujourd'hui, et je crois que c'est mieux comme ça.

- Pardon.. Mais.. Pourqu..

- Allez viens, on est en retard.

Il me tire par le bras vers l'entrée de l'amphithéâtre avant que je n'ai pu comprendre ce qu'il m'arrive.

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Thomas n'avait pas dit faux, Aaron n'est pas venu de la journée. J'ai même pris mon courage à deux mains pour l'appeler à la pause déjeuner, mais sans succès.

Je sors actuellement de cours d'algèbre et j'ai une heure de libre avant mon dernier cours de la journée. Je me balade sur le campus, écouteurs dans les oreilles lorsque je tombe sur Adrian, assis, tout seul, contre un tronc d'arbre.

J'allais passer mon chemin mais il lève la tête vers moi, m'aperçois et me fait signe de le rejoindre. Je n'hésite qu'une fraction de secondes et avance dans sa direction.

- Bah alors, qu'est ce que tu fais là tout seul? Je demande en m'installant face à lui.

- Je te retourne la question.

- Tu ne m'as pas répondu.

- Toi non plus.

- J'avais besoin de réfléchir.

- Ah parce que ça t'arrive ? Je le taquine.

Adrian me pousse doucement et rigole à ma plaisanterie, on se chamaille comme des enfants, ce que c'est bon de rire aux éclats de la sorte. Notre sortie de ce week end me revient en mémoire et je commence à sérieusement m'interroger sur la nature de notre relation.

Adrian passe une main dans ses cheveux, je ne peux m'empêcher de penser qu'il possède un charme fou et je viens m'asseoir entre ses jambes, mon dos collé au sien. Il entoure ma taille de ses bras et enfouit sa tête dans ma nuque. Je sens son souffle sur mon peau et n'ose plus bouger. Je ferme les yeux et m'appuie un peu plus contre lui.

J'ignore combien de temps nous sommes restés dans cette position lorsque la sonnerie de mon téléphone nous a surpris et obligé à nous détacher.

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