Chapitre 18

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Media: Adrian Baker
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Il m'attire à lui et me serre dans ses bras pendant de longues secondes. [...] je suis dans les bras d'Aaron, ses bras musclés et protecteurs dans lesquels je me sens toujours si bien. La tête posée sur son torse, j'écoute les battements de son cœur sur lesquels les miens se calquent parfaitement.

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Lorsque les dernières traces de notre bataille ont finalement disparu, un coup d'œil à mon téléphone me confirme qu'il est trop tard pour essayer d'assister à un cours aujourd'hui.

D'un signe de tête, je confirme à Aaron qu'il peut rentrer se doucher le premier, et je colle le téléphone à mon oreille.

- Allo?

- Salut, ça va Blondie? Rien de tel qu'une meilleure amie pour nous sortir des pires situations.

- Ca va et toi? Alors ta soirée d'hier soir? Ca s'est passé comment? Y a eu rapprochements? Et Adrian, du nouveau avec lui? Eh mais t'as pas cours à cette heure ci? J'avais presque oublié à quelle point la mienne était curieuse et qu'elle ne lâchait jamais le morceau.

- Wow, ralentis Tris. Je répondrai à toutes tes questions mais j'ai besoin que tu me rendes un tout petit service de rien du tout d'abord.

- Je t'écoute.

- Tu peux venir me chercher?

- Te chercher ? Mais je peux savoir où tu es ?

- Chez Aaron.

- QUOI ?

- Je te raconterai tout ça mais faut que tu me sauves ce coup ci. C'est jouable que tu me récupères et que tu me prêtes des fringues pour rentrer à la maison avant 19h?

- Bien sûr, il ne me reste qu'une petite heure de cours, dès que je rentre, je demande sa voiture à mon crétin de frère et j'arrive. Ce qui nous laissera encore suffisamment de temps pour que tu me racontes tout ce qui t'es arrivée, et dans les moindres détails.

- Si tu y tiens. Je rigole devant l'enthousiasme de ma meilleure amie.

- Bon, envoie moi l'adresse par message que je sache où te retrouver.

- Merci beaucoup, je te revaudrai ça.

- J'y compte bien.

Une fois l'adresse de l'appartement envoyée à Béatrice, je sors sur le balcon et tire une cigarette de mon paquet. J'observe la fumée se mêler lentement à l'air ambiant avant de disparaître tout en repensant à cette journée.

Je suis indéniablement bien chaque fois que je suis en la compagnie d'Aaron, je ne saurai l'expliquer autrement, sa présence me fait du bien. Il me trouble un peu mais j'ai le sentiment qu'avec lui, je suis en sécurité, que je peux lui faire confiance en toutes circonstances.

Cela ne fait pourtant que peu de temps que je l'ai rencontré mais c'est là, sous mes yeux, comme une évidence.

Un léger cognement contre la vitre de la porte fenêtre qui me sépare du salon me sort de mes pensées et m'informe que la place est libre. Je tire une dernière latte et jette mon mégot par dessus le garde corps avant de gagner la salle de bain.

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Je sors de la douche et appelle Aaron après m'être m'enroulée dans une serviette de bain pas bien grande. Il me rejoint rapidement mais est stoppé dans son élan en remarquant la tenue dans laquelle j'étais.

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