Seconde Chance

Chapitre 58

Media: Béatrice Armandez 

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Sans que je ne comprenne ce qui m'arrivait, je me suis retrouvée plaquée contre le mur, Charles dans mon dos [...] Je devrai lui hurler de me lâcher, le pousser, me débattre et prendre mes jambes à mon cou mais je ne fais rien de tout ça.

Ses mains caressent mon ventre nu et je ferme les yeux.

- Tu n'as aucune raison de trembler ma belle.

Il revient à mon épaule, commence à sucer ma peau, à l'embrasser.

Il fait glisser une bretelle de mon débardeur puis la seconde et recommence à embrasser ma peau dénudée.

Je penche la tête en arrière et me cambre pour mieux le sentir, il se colle donc à moi et se met à m'embrasser dans le cou.

Ses baisers me rendent complètement dingue. Je n'ai plus aucune envie que ceci prenne fin et lorsqu'il s'attaque au lobe de mon oreille, je ne peux retenir un petit cri.

Il a eu un sourire satisfait et relâche quelque peu sa prise sur moi de manière à ce que je puisse me retourner et il ne gêne pas le moins du monde pour regarder ma poitrine plus cachée que par un simple soutien gorge blanc.

Je ne sais pas ce qui m'a pris à ce moment là mais j'ai fais la chose le plus stupide qui soit, probablement sous l'effet de la drogue, j'ai fait un pas de manière à n'être qu'à quelques centimètres de sa bouche, j'ai passé mes bras autour de son cou, me suis hissée sur la pointe des pieds et je l'ai embrassé.

- Tu me trouves toujours mignon ?

- Tais toi et embrasse moi.

- Il ne faut pas me le dire deux fois.

Charles s'empare une nouvelle fois de ma bouche mais de manière plus pressante, plus passionnée aussi.

Il me soulève de terre et je noue mes jambes autour de son bassin.

Sans jamais quitter mes lèvres, Charles m'emmène à l'étage. Il m'allonge sur mon lit en embrassant chaque parcelle de mon corps et enlève le peu de vêtements qu'il me restait encore.

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Après l'acte, je vois Charles se lever et remettre sa chemise.

- Où tu vas ?

- Je redescends, Elias va pas tarder à revenir, il ramenait juste des collègues un peu trop défoncés chez eux.

- Attends, tu ne vas pas me laisser comme ça ?

- Comme quoi? Tu t'attendais pas à un bouquet de roses ou à une bague de fiançailles au moins? Se moque-t-il.

- Je pourrai au moins avoir ton numéro de téléphone ou

- Eh oh chérie, je t'arrête tout de suite. Tu m'as aguichée ce matin, je t'ai donné ce que tu voulais maintenant tu reprends ta vie et moi la mienne.

- Quoi ?

- Qu'est ce que tu ne comprends pas ?

- Mais on vient de faire l'amour et toi tu

- Oh merde, épargne moi les grands mots, on a baisé, t'es majeure et vaccinée et je crois pas t'avoir entendu dire non alors lâche moi un peu.