Chapitre 15

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Media : Naomie Russel 

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Aaron

Mon poing s'abat sur la portière, un camion renversé sur la route bloque la circulation sur plusieurs centaines de mètres. Thomas pose sa main sur mon épaule et tente de me calmer.

- Tranquille, on y est bientôt. Tu vas pas tarder à la retrouver ta chérie.

- Si elle ne s'est pas déjà barrée, et s'il ne lui est rien arrivé.

J'ai un mauvais pressentiment, je ne saurais pas l'expliquer, j'ai seulement un mauvais pressentiment et ça concerne Sylver.

Mallory intervient.

- Je suis certaine qu'elle sera là, et que tout va pour le mieux.

- Une fille comme elle, dans un bar, toute seule, pendant plus d'une heure. Excuse moi de m'inquiéter.

-Une fille comme elle? T'entends quoi par là ? Me demande Naomie.

Je ne sais pas si elle est un peu trop curieuse ou si c'est une pointe de jalousie que j'entends dans sa voix mais il y a quelque chose qui me dérange.

- Une fille belle et sexy à se damner. Lui répondis-je, en toute sincérité.

- Waw, t'es vraiment mordu de ta copine toi. S'étonne Pablo.

- Peut être un peu trop. Réplique la fausse blonde.

Elle commence à m'énerver mais je n'ai pas le temps de répondre que la voiture s'immobilise à cet instant. On vient d'arriver sur le parking du club.

On fait la queue pendant plus d'une heure, ce qui veut dire que Sylver est seule à l'intérieur depuis plus de deux heures.

On a bien essayé de l'appeler mais elle ne prend aucun de nos appels. J'ai vraiment un mauvais pressentiment, cette boule au fond de mon ventre ne cesse de grandir.

Je ne le contrôle pas et plus le temps passe, plus mon sentiment d'inquiétude croit.

Je ne serai rassuré qu'une fois que je l'aurai sous les yeux, que je serai certain qu'elle aille bien et que je pourrai la tenir dans mes bras.

Chaque seconde passée loin d'elle en la sachant si proche est un véritable supplice.

Je ne saurais pas définir la nature exacte de notre relation ni ce que je ressens à son égard mais une chose est certaine, j'ai constamment envie de l'avoir à mes côtés.

Plus qu'une envie, j'ai besoin de l'avoir auprès de moi. Sa présence me trouble, cette fille m'intrigue autant qu'elle ne me déstabilise.

Et j'adore ça.

Dès que mon regard s'est posé sur elle la première fois, je n'ai pas pu résister, je ne sais toujours pas aujourd'hui où j'ai trouvé le courage de l'aborder ce jour là, c'est un comportement qui ne me ressemble pas mais sur le moment, ça m'a paru être une évidence.

J'apprends doucement à la connaître, ce que je découvre jusque là me plaît. Sa bonne humeur est contagieuse, elle est de très bonne compagnie et n'est franchement pas désagréable à regarder.

En fait, je pourrai passer la journée à la mater, elle est magnifique et son charme naturel ne me laisse clairement pas indifférent.

Aussi, elle me fait rire. J'adore entendre le son de son rire mais plus étonnant, elle parvient à me calmer. Sa présence m'apaise.

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