Chapitre 40

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Media: Aaron Hawkins 

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Lundi 28 septembre


- C'est à n'y rien comprendre, hier il faisait tellement bon qu'on aurait presque pu aller se faire bronzer à la plage et aujourd'hui il pleut des cordes. Se plaint Fiona qui craint pour son brushing.

Nous traversons la rue sous une pluie battante et je l'accompagne jusqu'à sa voiture. C'est une petite smart qui ne peut malheureusement accueillir que deux personnes.

- Si tu veux, je fais l'aller retour, je dépose Greg et je reviens te chercher. Me propose-t-elle, gentiment.

- Non, ne t'en fais pas pour moi, j'ai un parapluie et la navette ne devrait plus tarder.

- Tu es sûre?

- Certaine, je te remercie.

Bien que j'ai pensé à prendre un parapluie avec moi, je lutte contre la pluie battante et les rafales de vent pour rejoindre l'arrêt de bus.

La météo a annoncé la veille une pluie torrentielle et bien qu'Adrian m'ait proposé de passer la journée avec lui au chaud dans son appartement, j'ai préféré refuser, estimant avoir déjà manqué trop de cours.

La peur de ce qui pouvait se passer si je me retrouvais seule avec lui dans son appartement ne m'a pas beaucoup aidé.


Je n'ai pas le temps d'y penser plus longtemps, un coup de klaxon me surprend et une voiture grise s'arrête à ma hauteur.

La fenêtre côté conducteur s'abaisse et dévoile le visage d'Aaron.

- Tu as besoin que je te dépose quelque part?

- Je n'ai pas besoin de toi Aaron, trace ta route. Je lâche, sèchement.

- C'est pas très gentil ça, j'essayais juste de me montrer serviable.

- Oui bah c'est peut-être ça le problème.

- Eh S, tu me fais quoi là? Il pleut à torrents et t'es trempée, je te propose simplement de te ramener pour que tu n'attrapes pas la crève.

- Et je te remercie mais je préfère décliner ta proposition. Tu peux y aller, maintenant. Je lui réponds, agacée.

- Qu'est ce qui se passe? Ton petit ami n'apprécierait pas, c'est ça?

- Je fais ce que je veux, Adrian n'a jamais cherché à dicter ma conduite. Je suis suffisamment grande pour prendre mes propres décisions Aaron, mon petit ami l'a bien compris lui. Il serait peut être temps que tu en fasses de même.


Bien qu'il fasse de son mieux pour le cacher, je devine aisément que ma phrase l'a piqué.

- Si ce n'est pas de Baker, de quoi t'as peur S ?

- Je n'ai pas peur Aaron.

- Alors monte.

- Non mer-ci. J'insiste en insistant plus que nécessaire sur chaque syllabe.

- S, s'il te plait, ça nous permettrait de parler.

- Voila mon bus qui arrive, tu ferais mieux d'y aller. Au revoir Aaron.

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Aaron

- Bah alors mon pote, t'as une sale tête, qu'est ce qui t'arrive? Me demande Thomas lorsque je passe le pas de la porte de l'appartement.

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