Chapitre 46

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Media: Sylver Collins

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Plus le temps passe et plus mes sentiments envers Sylver Collins évoluent.

Je ne pense pas qu'on puisse parler d'amour mais il est certain que je suis en train de m'attacher à elle. J'aime passer du temps avec elle, la câliner et l'écouter parler. J'aime le son de son rire, l'air terriblement sexy qu'elle prend lorsqu'elle s'énerve ou la douceur de son regard quand elle me confie quelque chose.

Cette fille a un truc en plus.


C'est la première avec qui j'ai envie d'une relation, je ne sais pas combien de temps ça durera ni où nous mènera cette histoire, mais j'ai envie de nous donner une chance.

Ce que j'aime le plus chez elle c'est qu'elle ne s'attend pas à ce que je lui passe un anneau au doigt ou à ce que je lui livre de longues déclarations d'amour, elle prend ce que je lui donne et on profite l'un de l'autre.

Nous ne prévoyons rien, nous prenons simplement le temps d'apprécier les moments que nous pouvons partager et c'est tout simplement génial.

C'est le genre de relation dont j'ai toujours rêvé et aujourd'hui je vis un rêve éveillé.
Je crois que j'ai enfin trouvé la fille qui me correspond.


Sylver bouge et je baisse les yeux pour la regarder, elle dort paisiblement, à moitié allongée sur moi.

J'ai tout le loisir de mater son corps dénudé et de fantasmer dessus. Si j'écoutais mes hormones, je la réveillerais là, tout de suite et nous reprendrions là où nous en sommes restés.

Des flashs de ma délicieuse petite amie et moi dans ses draps me reviennent en mémoire et je souris bêtement en contemplant le plafond.

Je n'ai jamais autant pris mon pied avec qui que ce soit avant Sylver et pourtant, ce n'est pas faute d'en avoir vu défiler des nanas dans ses draps.

Elle a quelque chose en plus, elle est différente de toutes ces filles que j'ai l'habitude de baiser, je ne saurai pas l'expliquer mais avec elle, tout me parait différent, tout me parait mieux.


I know that we are upside down

Une sonnerie retentit, je tends le bras et tâtonne sur le lit à la recherche du coupable mais je ne parviens pas à mettre la main dessus.

Sylver marmonne des paroles incompréhensibles et finit par se relever, prenant appui sur un coude pour récupérer son téléphone et décrocher.

- Allo? Demande-t-elle, d'une voix pâteuse et encore lourde de sommeil.

...

- Hmm. Maintenant oui.

...

- Non, je suis toujours chez Adrian. Elle me sourit, même au réveil elle est belle à en tomber deux fois à la renverse.

...

- Je lui en parlerai.

...

- Bien sûr.

...

- A ce soir, bisous.

....

- Merci vieux singe.

Je n'ai absolument rien compris à la conversation qui vient de se jouer sous mes yeux et Sylver ne semble pas décidée à m'éclairer tout de suite, elle a repris sa place contre mon torse et ne dit pas un mot.

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