Seconde Chance

Chapitre 48

Media: Adrian Baker

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- Thomas est un véritable aimant à filles. Il est toujours entouré de belles filles et il adore ça. Je l'apprécie beaucoup mais je ne pense pas qu'il puisse m'offrir le genre de relation dont j'ai besoin et dont je rêve.

- Laisse lui une chance, il pourrait te surprendre, qui sait?

- Je ne sais pas, je ne suis pas prête à me remettre avec quelqu'un qui ne m'apportera pas l'amour, l'affection et l'attention dont j'ai besoin.

- Laisse faire les choses, tu verras bien où ça te mène, mais ne te braque pas et ne te mets plus dans de tels états, ça ne te mènera à rien. Et puis si tu as besoin de parler, tu sais que je suis là pour ça.

- Je sais. Merci pour ça, merci pour tout.

Je balaie ses remerciements d'un geste de la main et l'entraîne à nouveau sur la piste de danse.

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Exténuées, nous remontons en voiture, Megane et Isis rentrent de leur côté et Gabrielle nous ramène Béatrice et moi à la maison. Je n'avais pas le cœur à la laisser rentrer seule alors que personne ne l'attendait chez elle.

Il est bientôt six heures du matin lorsque Gabrielle coupe le moteur de sa voiture dans son garage. Nous la remercions pour le trajet et lui souhaitons bonne nuit avant de traverser la rue et de rentrer chez moi sur la pointe des pieds.

Nous passons par la cuisine avant de monter dans ma chambre et sans surprise, je constate que mon père est déjà réveillé. Je le rejoins sur la terrasse et l'embrasse sur la joue.

- Bonjour poussin.

- Salut papa, j'ai ramené Béatrice avec moi, ça t'embête pas?

- Pas le moins du monde.

Il se lève pour dire bonjour à mon amie et il lui répète qu'elle est toujours la bienvenue ici avant de reprendre place dans son fauteuil, face à la mer.

- Ça va les filles, vous avez passé une bonne soirée?

- Excellente. Je lui réponds. Un café, Tris?

- Non merci. Mais je prendrai bien un grand verre d'eau ou du jus de fruits, ce que tu as.

- Je t'apporte ça.

Je nous sers deux grands verres d'eau et sors une bouteille de jus de fruits avant de m'installer sur la terrasse entre mon père et ma meilleure amie.

- Merci.

- Pas de soucis. Tu repars? Je demande à mon père en remarquant sa mallette et sa valise dans l'encadrement de la porte.

- Oui, je dois me rendre à Paris pour affaire, c'est l'histoire de deux ou trois petits jours et après ça je m'envole pour un congrès à Toronto, je devrais être revenu avant la rentrée scolaire.

- D'accord.

- Mon train est à sept heures, je ne vais pas tarder à y aller d'ailleurs. Pas trop de conneries en mon absence surtout.

- Ne t'inquiète pas pour ça, je serai irréprochable.

- Je ne t'en demande pas tant. Contente toi d'être gentille avec ta mère, ne te fais pas arrêter, ne te mets pas en danger, de quelque manière que ce soit et travaille bien, ça devrait suffire.

- Je vais essayer.

- A dans quelques jours poussin. Me dit-il en me prenant dans ses bras.