Chapitre 88

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Media: Thomas Kingsley 

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Ma jambe tremble toute seule. Aaron s'en rend compte et pose une main sur ma cuisse pour me calmer ce qui me procure automatiquement des frissons dans tout le corps. Il va me rendre folle.   

J'entends Naomie souffler à nouveau. J'ai les yeux rivés dans les siens et si des éclairs pouvaient s'en échapper, je ne suis pas sûre que l'une d'entre nous y aurait survécu.

La sonnerie du téléphone d'Aaron se fit entendre et il se lève pour décrocher non sans m'avoir d'abord embrasser sur la joue en me murmurant de rester calme et de ne pas répondre à ses provocations.

Une fois qu'Aaron a refermé la porte de son balcon afin de passer son coup de fil sans être dérangé, Naomie s'est penché vers moi et s'est mise à chuchoter.

- Tu sais Sylver, je t'admire.

Je la regarde sans comprendre.

- Non, sérieux. Se faire larguer et s'en remettre aussi vite, je trouve ça... Impressionnant.

- Qu'est ce que tu veux Naomie ?

- Que tu reconnaisses que tu n'es qu'une salope. Tu te caches derrière tes airs de petite fille parfaite mais tu n'es qu'une salope manipulatrice. Je le sais, tu le sais, mais eux ne le savent pas encore.

- Ca te va bien de me dire ça, tu veux qu'on parle de tous les mecs qui t'ont baisé ?

- Ils savent à quoi s'attendre au moins. Aaron, peut en dire autant ? Et Adrian, il le pouvait ?

- Naomie, et si tu t'arrêtais là ? Le ton de la voix de Thomas est sans appel.

- Naomie, ça suffit maintenant. Viens plutôt prendre l'air avec moi une minute. Rajoute Pablo.


Il ne lui laisse pas le choix et l'entraîna à l'extérieur alors qu'Aaron nous rejoint. Naomie trébuche et s'agrippe au cou d'Aaron pour ne pas chuter. Je mets mes deux mains au feu qu'elle l'a fait exprès.

Je boue et cela doit transparaître sur mon visage. Thomas m'entraîne plus loin en passant son bras autour de mes épaules.

- Et si tu venais avec moi, j'ai à te parler.

Aaron regarde son meilleur ami m'entraîner avec lui sans comprendre ce qu'il vient de se passer.

- Sois pas jaloux Aaron, je te la ramène vite. Crie Thomas à l'intention de son meilleur ami avant de refermer la porte de sa chambre derrière nous.

- Mais c'est quoi son putain de problème à cette fille ?

- Je dirai sans trop d'hésitation que c'est toi son principal problème.

- Mais pourquoi ? Qu'est ce que je lui ai fait ?

- Tu n'en as pas la moindre idée ?

- Non, je ne vois vraiment pas Thomas, explique moi.

- T'as pas la moindre idée de ton charme où tu fais exprès de ne pas le voir ?

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