Chapitre 39

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Média: Sylver Collins, Adrian Baker

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Samedi 26 septembre, 2h du matin


- Merci pour cette soirée.

- Je suis content de t'avoir retrouvé.

- Je suis désolée, j'aurais jamais dû me comporter comme ça. Je suis avec toi et je te fais confiance, mais s'il te plait, ne me déçois pas.

Adrian m'embrasse le front et me serre contre lui.

- Je te le promets chaton.

Je relève la tête, passe mes bras autour de son cou et pose mes lèvres sur les siennes. Il m'avait manqué, la douceur de ses baisers m'avaient manqué.

Il s'écarte un instant pour me regarder et le soulagement que je lis dans ses yeux suffit à me faire prendre conscience que mes doutes étaient parfaitement infondés.

Plus que jamais en cet instant, je regrette d'avoir laissé le discours d'Aaron altérer mon point de vue.

J'ai avoué tous mes doutes à Adrian après les cours et je lui ai présenté mes excuses pour mon attitude détestable de ces derniers jours.

Il a été très compréhensif mais m'a clairement dit qu'il ne supporterait plus ce genre de sautes d'humeur longtemps.


Assise sur sa moto, je passe mes bras autour de lui et il pose une main sur les miennes.

- Je ferai tout pour ne pas te décevoir.

Le menton appuyé sur son épaule, je lui souris sincèrement.

- Je te crois.

Il se retourne vers moi, me rend mon sourire et sans un mot de plus, il démarre.

À chaque fois que l'occasion s'est présentée, il a posé une main sur mon genoux ou sur mes mains.

Je ne peux m'empêcher de frissonner à chaque contact et je décide une bonne fois pour toutes de laisser mes doutes s'envoler et d'avoir confiance en Adrian Baker.

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Samedi 26 septembre

Je me lève de très bonne humeur ce matin, je prends une douche froide pour me réveiller et me fait belle pour sortir. Adrian m'invite au restaurant ce midi afin qu'on puisse se retrouver un petit peu tous les deux et oublier les tensions de ces derniers jours.

C'est avec des papillons dans le ventre que j'enfile un crop top fleuri, une jupe ivoire et un cardigan gris. Des escarpins et une petite pochette complètent ma tenue.

Je terminais de me coiffer lorsque mon petit frère Timothé tape à la porte.

- S?

- Tu peux entrer Tim. Tout va bien?

- Oui oui. Oh, tu sors? Demande-t-il, surpris.

- Oui mon grand, pourquoi?

- T'as un amoureux c'est ça?

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