Chapitre 67

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Media: Sylver Collins 

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Aaron

Cette fille va me rendre fou, elle me fait littéralement perdre les pédales.

Je la tiens fermement contre moi et lui caresse le dos, je la sens frissonner à mon contact et j'adore ça.

Elle relève la tête vers moi, elle est tellement proche, je pourrais l'embrasser, je voudrais l'embrasser, mais je ne le ferai pas.

Si je reste une seconde de plus en sa compagnie, je risque de déraper. Il est temps pour moi de rentrer.

- On a bien bossé, tu es libre, et je vais rentrer aussi, Thomas m'attend pour manger.

- Merci Aaron, tu m'as vraiment été d'une grande aide. A l'heure qu'il est, je serai encore en train de bloquer sur ces problèmes si tu n'avais pas été la.

- Tout le plaisir était pour moi.

Je lui fais un clin d'œil mais je remarque qu'elle a les yeux rivés sur son portable, elle est en train d'écrire un message.

Lorsqu'elle termine, elle m'envoie son plus beau sourire, prend son sac et sa veste à la main et marche devant moi pour sortir de la bibliothèque.

Sa jupe remonte légèrement lorsqu'elle marche et laisse deviner la lisière de ses bas, cette fille va me rendre fou.

Une fois à l'extérieur, je l'aide à enfiler la manche de sa veste en la voyant frissonner. La nuit est tombée et les lampadaires éclairent l'allée principale. Nous marchons côté à côté en silence jusqu'à l'entrée du campus où une moto est stationnée en évidence au centre.

Adrian Baker.

La tension est palpable, nous nous dévisageons et nous fusillons du regard.

Adrian se place à côté de Sylver. Il l'attire brutalement contre lui et a un sourire satisfait au coin des lèvres, comme s'il avait gagné, comme si elle lui appartenait.

Si je n'avais pas vu dans le malaise dans les yeux de Sylver, j'aurai probablement été jaloux mais à la place, j'essaie de cacher mon sourire. Je souhaite une bonne nuit à Sylver et m'en vais.

***


Sylver

Adrian m'attire à lui d'un geste brusque et possessif. Il me maintient contre lui et je bous intérieurement. Ce geste n'avait rien de doux, rien de comparable à la chaleur et à la douceur des bras d'Aaron un peu plus tôt.

Le seul but d'Adrian à cet instant est de montrer que je lui appartiens et je condamne complètement ce genre d'agissements. 

- Bonne nuit S, à demain.

- A demain Aaron, encore merci.  

Une fois qu'il est hors de mon champ de vision, je me dégage de la prise d'Adrian et m'éloigne d'un pas décidé. Il m'appelle, plusieurs fois mais je ne me donne pas la peine de lui répondre et j'accélère le pas sans me retourner une fois.

- Chaton, qu'est ce qui t'arrive ? Me demande Adrian qui me rattrape après quelques secondes, assis sur sa moto. 

- Il m'arrive que mon copain ne sait apparemment pas faire la différence entre petite copine et propriété. C'était quoi cette réaction de merde toute à l'heure ? Si vous jouez à celui qui pissera le plus loin, c'est sans moi. 

- Chaton...

- C'est le genre de comportement qui me fait horreur Adrian, ne t'avise plus jamais de me refaire un truc pareil.

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