Chapitre 8

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~ ? ~

Je me réveille avec une dure gueule de bois. Pour ne pas changer j'ai envie de dire.

La fille que j'ai ramené hier soir est toujours dans mon lit. Celle là elle n'a pas l'air d'avoir compris qu'avec moi c'est juste de la baise, elle me donne mon plaisir et dégage directement. 

Depuis que j'ai réussi mon concours, mes journées se résume à ça: le jour je décuve et le soir, le monde de la nuit n'a aucun  secret pour moi. Que ce soit Paris, New York, Shanghai ou encore Phuket.

Je suis qu'un petit gosse de riche avec la Black Card de mon père.

Je multiplie les frasques et arrive toujours à me faire remarquer. Il suffit de demander  à tous les gosse pourris-gâtés de Paris intra-muros et Neuilly qui je suis. Pour les hommes, je suis la personne qui leur assure de passer une bonne soirée. Pour les femmes, je suis le beau gosse aux yeux bleus plus que baisable. 

Je suis qui?

Liam Kieser, fils d'Arnold Kieser, meilleur avocat français, avec un corps de dieu Olympien, des yeux bleus, et une tête à faire baver toutes les midinettes. Je ne me vante pas, je ne fais que constater les faits. 

Il y avait une condition à toute cette vie de débauche et de luxe: suivre des putains de cours de droit et passer le concours du barreau. Quel droit? J'en sais foutrement rien. Mais si je veux vivre la nuit, alors j'ai intérêt à écouter le grand maître, qui veut que je sois sa relève.

D'ailleurs, le grand manitou m'a donné rendez-vous à son cabinet à quinze heures. Il a une nouvelle à m'annoncer. Qui sait, peut-être qu'il a trouvé une autre relève? Si c'est le cas, Dieu existe alors.

Parce que la vérité c'est que moi et le droit ça fait sûrement mille, mais malheureusement, mon père n'a pas été capable pondre un autre futur héritier pour son cabinet de débile. Bon, débile, cela dit, mais actuellement je vis dans un loft parisien équipé d'un jacuzzi dans le XVIème grâce à ce cabinet. Alors encore une fois, je ferme ma gueule. J'ai beau me dépraver de plus en plus pour me décrédibiliser, mais mon père arrive toujours à me sortir de la merde. Faudrait surtout pas que le cabinet que son grand-père ait construit, se retrouve dans la main de quelqu'un qui ne porte pas le nom Kieser.

Je monte dans ma Maserati GranTurismo rouge flamboyante et n'hésite pas à dépasser les limitations de vitesse pour rejoindre le bureau de mon père. De toute façon, les larbins de papa feront en sorte que je ne récolte aucun PV comme d'habitude.

 De toute façon, les larbins de papa feront en sorte que je ne récolte aucun PV comme d'habitude

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Je salue la secrétaire, qui rougit. Je sais très bien que je lui fait de l'effet. Enfin, à qui je n'en fais pas  de toute manière?

Elle m'indique que le bureau de mon père est libre et j'y pénètre.

-Bonjour fils.

-Bonjour père.

-Si je t'ai demandé de venir ici, c'est pour t'annoncer une grande nouvelle.

-Ah oui, tu as trouvé un autre héritier?! je lui balance avec un sourire hypocrite.

-Hahaha, très drôle. Non, tu es ici car dans une semaine je t'envoie à New York pour une durée de huit mois.

Je commence alors à m'extasier.

-Mais calme ta joie fils, ne pense même pas que je t'envoie là-bas pour commettre des déboires et te bourrer la gueule dans différentes boîtes new-yorkaises tous les soirs.

Je me raidis tout d'un coup.

-Pour quelle raison alors?

- Tu sais très bien que tu dois reprendre mes règnes.  Étonnement, malgré ton absentéisme et tes déboires, tu as quand même réussi ton concours ce qui me surprend beaucoup. Ne crois-tu pas que j'allais être satisfait tout de même. Tu n'as pas fini!

-Euh...

- Je viens d'ouvrir mon cabinet à New York. Étant donné que tu ne sers pas à grand-chose,  tu débuteras le métier dans ce cabinet. Mais ne crois pas que tu seras sans surveillance. Tu auras un superviseur qui évaluera tes compétences, et on verra si tu es digne de moi. Tes papiers sont déjà faits. Tous les renseignements sont inscrits dans ce document. Je te reverrai à la maison avant ton départ. Je compte sur toi pour bien te tenir. D'ailleurs, tu ne seras pas seul, il y aura une stagiaire et tu seras son tuteur.

J'espère qu'elle sera bonne.

-Calme tes ardeurs maintenant. Ne pense pas à te la faire, c'est une élève très sérieuse et très studieuse. J'espère qu'elle ne tombera pas dans tes filets, et ne la provoque surtout pas.

Merde, il lit dans mes pensées?

-D'accord père. Je passerai te voir à la maison comme tu le souhaites. Au revoir.

Je quitte le cabinet tout sourire, en pensant à cette vie new-yorkaise qui m'attend.

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Alors, que pensez-vous de l'introduction de ce nouveau personnage, Liam?

Que va-t-il apporter pour la suite des aventures?

Les yeux vaironsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant