Les yeux vairons

Chapitre 68

Bonsoir!

Tout d'abord, BANANÉEEEEEEEEE À TOUS <3 !

Voici le premier chapitre de 2017.

Bonne lecture <3 !

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~ Liam ~

- Il y a quelque chose que je ne t'ai pas dit... sur mon agression.

Je me fige car je sais que la suite ne va pas me plaire.

- Les médecins avaient dit, qu'il y avait un risque d'amnésie lacunaire. Et puis, je ne me rappelais pas exactement de l'agression, juste qu'il m'avait poignardé et la douleur qui a suivi... J'avais l'impression qu'il m'avait chuchoté quelque chose mais je suis tombée inconsciente par la suite et j'ai été hospitalisé. On dormait ensemble et j'étais vraiment... bien, apaisée. Mais j'ai continué à faire des cauchemars, des rêves bizarres par la suite... Et je n'arrive pas à distinguer la réalité de mes rêves. Je ne sais pas si ce sont des épisodes qui reviennent...

- Tu rêvais de quoi?

- Je rêvais, qu'il me disait... Il me disait qu'il n'hésitera pas à poignarder l'homme que j'aime aussi, comme il l'a fait avec moi. Je pense que c'était réel et je suis tellement égoïste de te l'avoir caché. Tu n'es pas en sécurité avec moi.

- Il ne m'arrivera rien Ursula. Pourquoi tu ne m'en as pas parlé? On peut traverser tout cela ensemble.Il est derrière les barreaux maintenant, on ne risque plus rien.

- Non au contraire. L'agression a été réellement préméditée. La police en doute, mais je sais qu'elle l'était.

- Pardon?!

Je lâche sa main surprise par cette révélation.

- Ne me rejette pas s'il te plaît...

- Je ne te rejetterai pas, arrête de croire ça, c'est bon.

Je reprends sa main dans la mienne et la caresse de mon pouce.

J'étais censé lui faire la gueule encore plus longtemps, mais je ne peux pas.

Après quelques secondes de silence, elle se reprend.

- J'ai rompu avec toi parce que je sais que tant que tu restes avec moi, tu n'es pas en sécurité.

- Dit moi tout, je t'en prie.

- Mon ex, Bastien, m'a envoyé un mail il y a quelques semaines, peu de temps après qu'on se soit mis en couple. Je ne te l'ai pas dit parce que c'est un élément du passé, que je ne l'aime plus et que je l'ai ignoré. Il disait qu'il m'aimait toujours, qu'il ne m'avait jamais trompé, qu'il m'avait quitté parce qu'il y était obligé et menacé par quelqu'un qu'il ne connaît pas et qu'il soit étonné du fait que j'ai déjà tourné la page. Je me disais juste, qu'il devait être au courant que je sois en couple et essaie de saboter ma relation. Sarah m'a avoué qu'elle avait lâché le morceau à des amis à elle et Adrienne, tu sais mon ex-meilleure amie, qui essayait de me salir. Du coup, ma théorie se confirmait un peu plus, il n'avait jamais été menacé et c'était une tentative désespérée de sa part pour me récupérer en quelque sorte. Mais pour l'agression, je savais que ce n'était pas un hasard. Il m'avait choisi, j'étais sa cible, je le sentais au fond. Et quand la police est venue, ça n'a fait que confirmer ce que je pensais déjà. Mes cauchemars se sont intensifiés, et à force de me rappeler de l'agression, je n'arrêtais pas de trouver un lien avec le mail de Bastien. On a menacé Bastien, il m'a quitté. Mais c'est aller beaucoup trop loin cette fois, j'ai été sérieusement blessée et on a menacé de te faire subir le même sort, voir pire. Alors qu'avant qu'on s'en prenne à toi, j'ai préféré tout arrêté.

- Tu vas me dire maintenant, sans hésiter, qui est derrière tout ça.

Je suis en colère qu'elle m'ait caché tout cela. Qu'elle soit mis en danger bêtement et inutilement. Je ne comprends plus rien à ce qui se passe.

- C'est mon père... Mon père biologique, révèle-t-elle.

- Mais bordel Ursula, tu es complètement folle de ne pas l'avoir dit à la police!

- Ça ne sert à rien à Paris, j'avais déjà essayé. Mais c'est un homme très puissant. Beaucoup trop puissant. Les policiers qui s'occupaient de mon cas ont même failli perdre leur boulot pour te dire. Personne ne peut rien contre lui, il ne laisse jamais de trace derrière lui.

- l faut qu'on aille porter plainte et qu'ils arrêtent ce con qui te suit partout!

- Non, je ne voulais pas que ça mène à ça justement. Il se calmera, il s'est toujours calmé.

- Calmer Ursula? Tu as passé des heures au bloc opératoire putain, tu as été aux soins intensifs, tu as été hospitalisé pendant une semaine et pendant tout ce temps j'étais mort de peur pour toi! Il t'a retrouvé, tu comprends ça! À tout moment, il pourrait te tuer!

- Non Liam, tu ne comprends pas. Il ne veut pas me tuer, au contraire. Il veut juste... me cicatriser.

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Maintenant, vous savez beaucoup de choses sur Ursula... Mais ce n'est pas tout...

À mercredi :) !