Chapitre 82

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Bonsoir !

Désolée sincèrement du retard, mais je n'avais pas accès à mon rdinateur, et je ne savais pas comment mettre la fonction "privé" sur téléphone.

Bonne lecture :) !

EDIT : Je l'ai remis en mode public car beaucoup ont du mal à lire.


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~Ursula~

- Assis-toi Victoria, mon père m'ordonne en portugais.

À tous les coups, Liam doit écouter aux portes : que la conversation se déroule en portugais ne me dérange pas, d'autant plus que j'atteindrai mon but plus facilement ainsi.

- Je n'en ai pas besoin Victor. Par ailleurs, je préfère qu'on m'appelle Ursula.

- Ursula, le nom de ta grand-mère maternelle. Elle ne m'a jamais beaucoup aimé d'ailleurs.

- On sait très bien que c'est à raison.

Il me propose à boire, ce que je refuse. Il se sert un verre d'une boisson probablement alcoolisée de son mini-bar, avant de s'asseoir sur le siège en cuir derrière son bureau en chêne massif.

- Je préfère que tu m'appelles papa, Victoria, insiste-t-il.

J'ose réprimer un rire insolent, qui l'irrite vraisemblablement.

- On peut continuer à jouer ce d'hypocrite longtemps. Mais ça fait bien longtemps que j'ai arrêté d'être ta fille et toi mon père.

- Nous partageons le même sang et le même nom.

- Tu es mon géniteur. Ça s'arrête à là.

- Je n'aurai jamais dû te laisser partir. Asma et Samir t'ont visiblement mal éduqué.

- Ils m'ont donné l'éducation que tu n'as jamais pu me donner.

- Oh Victoria, tu te rappelles seulement des mauvais souvenirs n'est-ce pas ?

- Ce sont les seuls souvenirs que tu m'as laissée. Mais je ne suis pas ici pour parler de souvenirs. Je suis venue te demander d'arrêter toute cette mascarade.

- Arrêter ? Est-ce que tu t'entends parler ? Tu es ma fille ! Tu dois m'obéir !

- Je ne suis pas ta vulgaire marionnette ! Je ne serai pas maman qui t'obéissait au doigt et à l'œil. Oh ça non, hors de question !

- Tu n'as pas retenu la leçon n'est-ce pas ?

- Quelle leçon ? Que tu as essayé de me tuer comme maman en coupant les freins de la voiture que je conduisais ? Tes menaces en envers mes proches et moi-même ? Mon agression préméditée par mon soi-disant père ? Tu es un monstre. Et rien d'autre. Tu as tué ta femme et maintenant tu veux me tuer.

- Ta mère était une idiote désobéissante. Pensait-elle réellement qu'elle pouvait m'échapper de cette manière ? Elle a eu ce qu'elle méritait, c'est-à-dire la mort.

Les yeux vaironsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant