NDA: Le rythme de publication sera donc mardi, vendredi et dimanche!
Bonne lecture.
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~ Ursula ~
La semaine suivante, comme prévu je déjeune avec Carawell à la pause méridienne.
Qu'est-ce que je ne le supporte pas... Il est tout d'abord lourd, ensuite il est lourd et enfn, il est re-lourd. Depuis le début je remarque ses regards sur moi qui ne me font ni chaud ni froid. J'ai essayé de lui faire comprendre que j'étais tout sauf disponible, mais il persiste. Ah les hommes. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour une fille de plus sur leur liste. Et je ne veux surtout pas être une fille de plus. Les collectionneurs ne m'intéressent point.
De plus, il est narcissique mais alors là, à un point. Ses initiales E.C sont partout: sur ses boutons de manchettes, ses mocassins, sa serviette.., comme s'il ne reconnaissait pas ses affaires ou avait peur de les perdre. Mais sérieusement, la dernière fois où j'avais mes initiales sur mes affaires, c'était à la maternelle! C'est d'ailleurs comme cela que je peux le reconnaître alors que ma prosopagnosie m'handicape dans la vie quotidienne.
Cela fait trois quarts d'heures que nous sommes assis à la table d'un restaurant chic, qu'il pense m'impressionne peut-être et qu'il ne parle que de sa vie et de sa petite personne, qui ne m'intéresse pas par ailleurs. Je fais mine de l'écouter, car c'est un client important et influent dans le cabinet et je ne veux surtout pas avoir de problème. Je prie en attendant, que le temps passe un peu plus vite qu'habituellement, car je commence vraiment à être lassé de ce «rendez-vous» et j'hésite à le planter.
- Hey bonjour. Je ne saviez pas que vous déjeuniez ici, résonne une voix que je reconnais celle de Liam.
Lorsque je me retourne, son grain de beauté me confirme bien que c'est lui.
- Me Genest, je ne m'attendais pas à vous voir ici, en plus en si bonne compagnie, réplique-t-il.
Quelle compagnie? Ah, la brune derrière lui au corps parfait, avec des yeux verts parfaits, un visage parfait, un style parfait, attend je vous ai déjà dit qu'elle a un corps parfait? Grrrr, le genre de femme avec qui tu ne peux pas rivaliser.
De quoi je parle «rivale» ? C'est pas comme si j'allais me battre pour Liam ou encore moins qu'il m'intéresse.
Ça m'étonne quand même qu'il l'emmène déjeuner, parce qu'en général, si j'ai bien compris, monsieur n'a que des plans culs, et je ne vois vraiment pas où il peut effectuer son «plan», étant donné qu'il reprend le travail en même temps que moi, c'est-à-dire dans une heure.
À moins que ce soit un rendez-vous galant, et que monsieur-je-ne-veux-plus-de-relation-sérieuse ne me l'ait pas dit. Enfin, bref, ce ne sont pas mes affaires.
Ils s'installent tous les deux à la table de deux places à côté de nous, tandis qu'on entame le plat de résistance.
- Ursula, vous m'écoutez?, retentit tout d'un coup la voix de Carawell.
- Euh oui oui.
- Je viens de dire quoi?
À ce moment là, je me demande pourquoi je n'ai pas une amie qui s'appelle Joséphine et qui pourrait être un ange-gardien.
- Euh, désolé j'étais en train de penser, je vous avoue que je n'ai pas été très attentive.
- Bon écoutez, je dois vous laisser au final, j'ai un rendez-vous dans quelques instants, au revoir. Je ne vais pas m'attarder avec quelqu'un qui ne s'intéresse pas à moi.
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Les yeux vairons
ChickLit« 'Il n'y a que toi et moi, personne d'autre.' 'Fait moi confiance, je t'ai dit qu'il ne t'arrivera rien de mal tant que je serai là, je te le promets.' Et là... je crois que tout s'est arrêté à l'entente de ces phrases. ...