Voilà la deuxième partie du chapitre 49.
Je vous laisse découvrir!
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Bonne lecture!
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~Ursula~
- Qu'est-ce que tu fais?
Je pose cette question à Liam, alors que je suis toujours allongée sur le côté dans mon lit et que je me couvre de ma nudité avec un drap blanc.
- Je ramasse mes affaires, je m'habille et je me casse, tu ne vois pas?
- J'avais dit que tu pouvais rester dormir si tu voulais, je le rappelle, en ne comprenant pas sa réaction.
- Je sais mais on n'a pas à faire semblant. On a baisé point et je peux partir maintenant.
- Euh d'accord, je lui réponds décontenancée face à son ton sec.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il réagisse de cette manière. Il veut sûrement se venger du fait que je sois partie hier soir et je me rappelle alors, que je n'ai même pas daigné m'excuser, surtout pour tous les messages et appels que Sarah et lui m'ont laissée.
- En rentrant de notre discussion, j'ai vu les tonnes de messages et d'appels que Sarah et toi m'aviez laissé, je suis vraiment désolé, je n'avais pas fait attention à mon téléphone.
Il me répond par un laconique «t'inquiète» tandis que je me vêtis d'un pyjama, pour le raccompagner à la porte.
Une fois sur le seuil de la porte, au moment des au revoir, je suis la première à prendre la parole:
- Bon à demain je suppose.
- Oui à demain.
- Attend! Je m'exclame.
Je me rapproche de moi, monte légèrement sur la pointe de nos pieds et alors que nos lèvres sont sur le point de se frôler, il dévie directement mon visage de moi, afin que je ne l'embrasse pas.
- Je n'embrasse pas les filles que je baise, mais je peux te faire une bise d'au revoir si tu veux, dit-il en accompagnant la parole par le geste.
Et sans se retourner, il s'en va. Après que le choc soit passé, je crois que je ressens tous les synonymes des mots «colère» et «haine».
Je me rends compte que je suis fixée debout depuis plusieurs minutes sur le seuil de ma porte, quand un voisin passe et me regarde bizarrement.
Je claque alors la porte violemment, m'écroule le dos contre la porte sur le sol et pousse un cri de rage que je n'avais effectué depuis longtemps. Je sens que mes larmes commencent à monter mais je les refoule. Hors de question de pleurer encore ce soir.
Je.le.déteste.
J'ai cru à plusieurs reprise qu'il allait m'embrasser. J'ai cru à plusieurs reprise sentir son souffle sur mon les petites cicatrices non couvertes de mon dos et surtout contre ma colonne vertébrale, là où se situe mon tatouage.
«Monsters don't sleep under your bed, they sleep inside your head».
Il est toujours dans ma tête.
Sauf quand Liam est là, quand il me touche, je pense un peu moins à lui.
Mais ce soir, il a évité de me toucher,comme si j'étais la peste, comme si j'étais un péché.
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Les yeux vairons
Chick-Lit« 'Il n'y a que toi et moi, personne d'autre.' 'Fait moi confiance, je t'ai dit qu'il ne t'arrivera rien de mal tant que je serai là, je te le promets.' Et là... je crois que tout s'est arrêté à l'entente de ces phrases. ...
