Désolée du retard, je suis en période de révision :) !
Un chapitre un peu plus long que d'habitude pour me faire pardonner (mais il est non relu).
Bonne lecture et n'oubliez pas de voter et commenter!
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~Liam~
Je n'ai pas revu Ursula depuis deux semaines.
Deux putains de longues semaines où je cogite comme un fou pour savoir en quoi et où j'ai merdé.
Deux putains de longues semaines où une sensation étrange me bouffe de l'intérieur et me détruit à petit feuu. Mais je ne dois laisser rien paraître et affiche mon masque de mec arrogant durant tout ce temps.
Elle n'est plus en arrêt maladie, mais le cabinet a accordé à tout le personnel des congés pour la semaine de Thanksgiving.
Entre temps, mon père est revenu. Il m'a annoncé qu'il avait quelqu'un à présenter: sa nouvelle compagne.
C'est la première fois depuis onze ans après la mort de ma mère que mon père a l'intention de me présenter quelqu'un.
Je ne sais pas s'il avait entamé des relations après la mort de ma mère, mais celle-ci doit être sacrément sérieuse s'il la fait venir de Paris à New York pour Thanksgiving.
Je n'ai pas encore rencontré ma «belle-mère». C'est étrange d'utiliser ce terme.
Elle dort à l'hôtel car mon père ne veut pas me brusquer et veut officialiser uniquement à Thanksgiving.
J'ai vingt-sept, je pense être suffisamment mature pour accepter sa relation, à moins que ce soit une minette de vingt ans.
Le hic avec ce dîner, c'est que mon père pense qu'Ursula m'accompagne. Or, je n'ai pas osé lui dire que nous avions rompu. Enfin, plutôt qu'elle a rompu.
C'est la première fois que mon père m'approuve et ne me dénigre pas. Je ne peux pas juste le décevoir encore une fois, ou il pensera que je suis un raté fini.
C'est pour cela que je suis actuellement sur le point de sonner à la porte d'Ursula.
Je ne l'ai pas prévenu car je sais qu'elle se défilera.
Elle n'a pas répondu aux rares messages que je lui envoyais afin de prendre de ses nouvelles.
Je ne lui laisse pas le choix cette-fois ci.
Lorsqu'elle ouvre la porte, je suppose qu'elle n'est pas surprise de me voir, m'ayant aperçu à travers le judas optiques.
Je rentre, encore une fois sans lui laisser le choix.
- Qu'est-ce que tu fais là?
Son ton est plutôt calme, signe qu'elle est toujours affaiblie par son agression, d'autant plus qu'à ses énormes cernes, je comprends qu'elle soit fatiguée, mais je n'ai pas le choix.
- Sarah n'est pas là?
- Non, elle fête Thanksgiving avec Max et ses parents. Tu es venue la voir?
- Non, je suis venue te récupérer pour Thanksgiving.
- Comment ça me récupérer?
- Rappelle-toi il y a deux semaines mon père t'avait invité pour Thanksgiving?
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Les yeux vairons
ChickLit« 'Il n'y a que toi et moi, personne d'autre.' 'Fait moi confiance, je t'ai dit qu'il ne t'arrivera rien de mal tant que je serai là, je te le promets.' Et là... je crois que tout s'est arrêté à l'entente de ces phrases. ...