Chapitre hors-série [2]

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Hola !

Désolée du retard mais j'ai deux bonnes nouvelles à vous annoncer :

1) J'ai eu mon bac avec mention très bien et félicitations du jury hourraaaaaaaaa.

2) J'ai déménagé à l'étranger, et je sens que ce nouveau pays va m'inspirer un nouveau roman hahaha.

Donc voila pourquoi j'étais en retard, puisque je devais m'adapter aussi suite à ma nouvelle installation :)

Vous aurez la F.A.Q ce dimanche !

Bonne lecture.

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~Cael~

J'entre dans cet hôtel classé cinq étoiles.

Tous les regards se braquent sur moi : je suppose que les hommes aux airs de gangsters, ne correspondent pas vraiment aux clients-type de ce genre d'établissement.

Je me dirige vers l'accueil où se trouve un hôte et une hôtesse, avec un faux sourire plaqué sur leur visage.

- Bonsoir Monsieur, que puis-je faire pour vous ? me demande l'hôtesse, Livia, selon son badge.

- Bonsoir. Je dois rejoindre d'urgence quelqu'un qui se trouve dans votre restaurant. Pouvez-vous me dire où celui-ci se situe ?

- Ah désolé, mais seuls les clients de l'hôtel y ont accès, sauf si vous avez une réservation spécifique pour le restaurant intervient son collègue.

- Non, comme vous pouvez l'imaginer.

- Dans ce cas, nous ne pouvons rien faire pour vous.

Dans ce cas, je dois utiliser la ruse. Je n'ai pas envie non plus de les soudoyer par l'argent, les temps sont durs.

- Écoutez. La mère de ma fille est dans votre restaurant. J'ai besoin d'elle. Notre fille a eu un bête accident et se retrouve dans une chambre l'hôpital. Sa mère a toujours tendance à oublier son téléphone et ça faisant des heures que je la cherche, alors que notre fille pleure l'absence de sa mère. Une amie m'a indiquée qu'elle était présente ici ce soir. Je vous demande de faire une exception pour quelques minutes seulement.

La jeune femme, attendrie par mon mensonge, se tourne vers son collègue, qui est plutôt insensible.

- Javier ?

- Je ne le crois pas.

J'analyse quelques secondes les deux individus. En criminologie et à l'école de police, nous étudions évidemment l'analyse du comportements des individus.

Sans me vanter, j'étais le meilleur en analyse.

Enfant, je n'étais pas comme les autres. Les jeux et jouets ne m'intéressaient point. Ce que j'aimais, c'était me mettre derrière une fenêtre, à analyser les passants de ma rue, pour essayer de deviner leur vie.

Mes parents étaient psychiatre et discutaient souvent de leurs patients à table.

Même si je comprenais peu leur charabia médicale, cela m'a incité tôt à analyser les autres et a essayé de les comprendre.

Mes parents s'en voulaient que mon enfance ne soit pas "normale".

Mais j'aimais ça et je leur en remercie.

Les yeux vaironsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant