Chapitre 74-2

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N'hésitez surtout pas à poser des questions dans la FAQ qui est à la page suivante!

Bonne lecture!

~Ursula~

- Je suis curieuse de voir son fils, tu le connais?

- Oui, répond Liam, en se raclant la gorge de nervosité.

- Hey qu'est-ce que tu as? Je te trouve nerveux ce soir. Tu transpires un peu ça va?

Il n'a pas le temps de me répondre que Me Kieser débute son discours.

Je prends la main de Liam pour le rassurer même si je ne sais pas ce qui le tracasse autant.

En face de nous, Edward est tout souriant et me lance des regards lascives.

Beurk.

Je n'écoute que d'une seule oreille le discours de mon patron, c'est le blabla habituel.

- Maintenant, j'aimerai vous présenter mon fils qui travaille actuellement avec moi, annonce Me Kieser.

Ah bon?

- Il a obtenu avec brio son diplôme de La Sorbonne et est ressorti parmi les meilleurs de son école de droit. Il travaille dans mon cabinet new yorkais depuis plusieurs mois. Je voulais que sa première évaluation soit juste et non biaisée, alors il a emprunté le nom de jeune de sa mère. Je n'ai reçu pour le moment que des gratifications. Signe que je ne laisse pas mon cabinet à n'importe qui. Je vous présente donc mon fils qui sera ma relève dans quelques années lorsque je prendrai ma retraite, Liam Kieser! Tu peux monter sur scène que je te présente fiston?

Liam, MON Liam Genest, relâche ma main et se lève de sa chaise.

- Attend Liam, qu'est-ce que tu fais? Ne me dis pas que...

Il me lance un regard désolé et rejoins son père sur scène.

Putain...

Liam est le fils de Me Kieser?!

Oh merde! Arnold est Me Arnold Kieser?!

Bordel, ils m'ont bien prise pour une idiote.

Je quitte le lieu de réception rapidement, énervée, en ignorant les regards interrogatifs qu'on me jette, alors que mon "compagnon" fait un discours".

Arrivée à l'extérieur, je sens une main me retenir le bras. C'est Edward mais je ne suis définitivement pas d'humeur.

- Oh Carawell Junior, tu ferais mieux de reculer parce que je n'hésiterai pas une seule seconde à utiliser mon genoux pour te broyer les couilles, c'est clair?!

Il recule d'effroi, les yeux écarquillés en levant ses deux en mains en l'air, tel un coupable. Il s'enfuit vite dans la salle.

Je commande rapidement un Uber sur mon téléphone, souhaitant moi aussi m'enfuir le plus vite possible de cet endroit.

Je remercie le chauffeur pour sa course, avant de monter rageusement dans le penthouse des Kieser.

Les yeux vaironsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant