Chapitre 44

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Chapitre un peu sensible (pas beaucoup).

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Bonne lecture.

~Ursula~

 Je sais que j'avais dit que j'éviterai de devenir le cliché de la fille qui enchaîne les coups d'un soir.

Je sais que j'avais dit que je ne serai pas une conquête de plus sur sa liste.

Je sais que je suis en train de perdre. Je sais que je le laisse gagner.

Mais ce soir, j'ai juste envie de m'amuser, d'arrêter de trop réfléchir, de trop ressasser le passé.

Je le fais pour moi et non pour Liam. Ça aurai pu être lui comme un autre, même s'il faut que je concède que c'est de loin l'homme qui m'attire le plus depuis que je suis à New York.

Je ne peux nier l'évidence. J'aurai succomber à sa beauté, à son arrogance et son insolence à un moment ou un autre.

Et ce moment est ce soir.

J'ai décidé d'être une de plus sur sa liste. 

J'en suis consciente.

La cœur n'a aucune place dans cette relation, si on peut le nommer de cette façon.

Mais je reste rationnelle, cette histoire ne mènera à nulle part, je ne m'attendrai à rien de plus,

Je veux juste oublier, m'abandonner. 

Avec lui.

Après m'avoir porté dans ses bras de la cuisine à sa chambre, sans cesser de m'embrasser, il me dépose délicatement sur le lit de sa chambre plongée volontairement à ma demande, dans une obscurité légèrement éclairée par la lumière extérieure de New York. Il allume la lampe de bureau a de sa chambre avec mon accord et ensuite se met à califourchon sur moi. Ça m'arrange sincèrement que la pièce soit faiblement éclairée. Par la suite, il défait sensuellement mes deux couettes et je me retrouve avec mon afro rouge.

 Intérieurement, je ne peux m'empêcher de paniquer face aux nœuds multiples qui risquent de se retrouver sur ma tête, mais ce n'est pas le moment.

Je dois avouer qu'il embrasse divinement. De toute façon, ses délicieuses lèvres roses ne pouvaient pas faire autrement.

Nous reprenons notre respiration, en se regardant droit dans les yeux. Il porte toujours ses lentilles bleues. Je ne comprends pas comment il ne peut pas voir la magnificence de ses yeux vairons. Je n'ai jamais pu oublié ce premier regard, qui a entraîné ma chute et causé notre stupide altercation il y a deçà quelques mois.

- Enlève tes lentilles, le suppliais-je en lui caressant le visage entre mes deux mains.

- Non, répond-il renfrogné et en changeant de position pour s'asseoir sur le lit.

- Tu ne t'en rends peut-être pas compte mais à chaque fois que je te vois, je dois m'interroger sur qui tu es, mais quand les rares fois où tu ne portais pas tes foutus lentilles, je n'ai pas oublié ton visage, tu vois ce que je veux dire? Ce qu'on s'apprête à faire là, je ne veux pas oublier ton visage demain. Tu vas tout voir de moi et crois moi que tu vas être surpris, de la même manière que je veux tout voir de toi. C'est tout ou rien, à toi de voir.

Il semble réfléchir quelques secondes avant de me répondre par un simple «ok» et de rejoindre la salle de bain contiguë à la chambre. Il revient une minute plus tard, avec ses réels yeux, ses putains de beaux yeux vairons irrésistibles qui me font craquer comme il n'est pas permis.

Les yeux vaironsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant