Après ce petit poisson d'avril dans le chapitre précédent, voici le vrai chapitre 78.
Il est plus long que d'habitude
Bonne lecture et n'oubliez pas de commenter et voter <3 !
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
~Ursula~
J'ai pris une décision : je pars au Brésil, retrouver mon géniteur. Ça sera ma résolution de ce premier jour de l'année.
J'ai réservé deux billets, espérant profondément que Liam accepte de m'accompagner.
Il est cinq heures du matin et je n'ai pas fermé un œil de la nuit après notre "nuit torride".
Et pourtant je suis crevée. J'aimerai dormir. Mais je sais que cette résolution s'échappera si je m'endors.
J'observe Liam depuis une plusieurs minutes, ne sachant pas comment lui a annoncé la nouvelle.
Je prends mon courage à deux mains et commence à le réveiller doucement. Il râle, mécontent.
- Hum Ursula, si tu me réveilles pour faire l'amour, sache que j'ai épuisé mon quota d'endurance pour au moins une semaine.
J'avoue que moi aussi je suis toute endolorie mais je suis plus que déterminée à enterrer mon passé.
- Réveille-toi s'il te plaît, j'ai besoin de te parler.
Ces yeux s'ouvrent immédiatement d'inquiétude.
- Tu vas me quitter encore une fois ?
Je caresse ses cheveux, pour le rassurer.
- Non je ne ferai pas cette erreur. Tiens, je suis descendue et j'ai pris un expresso avec deux sucres pour toi, dis-je en lui tendant sa boisson.
Il me regarde suspicieusement.
- Qu'est-ce qu'il y a? demande-t-il en prenant une gorgée de sa boisson pour se réveiller.
- Je pars au Brésil.
Il s'étouffe. Merde, j'aurai peut-être dû attendre qu'il finisse de boire.
Un grognement se fait entendre car j'imagine qu'il s'est brûlé avec son café tout chaud.
- Bordel quoi ?! C'est un cauchemar c'est ça ? Qu'est-ce que tu vas faire là-bas ?!
Il est désormais complètement réveillé.
- Voir mon père. En finir avec cette histoire une bonne fois pour tous. Vivre une nouvelle année sans me soucier de ce passé qui me bouffe.
- Ursula, il va te faire du mal, je refuse que tu y ailles seule.
- Ça tombe bien, j'ai pris un billet pour toi Henry.
Il écarquille des yeux, soit parce que j'ai pris un billet pour lui, soit parce que j'ai dû fouillé dans son passeport et que j'ai découvert son deuxième prénom.
Je me mords la lèvre, pour m'empêcher de rire.
- Vas-y, fous toi de ma gueule alors que tu as un prénom de sorcière.
Ma bouche s'ouvre en "o", choquée par cette contre-attaque.
Il sourit de toutes ses dents, il est fier de lui le salaud.
VOUS LISEZ
Les yeux vairons
Literatura Feminina« 'Il n'y a que toi et moi, personne d'autre.' 'Fait moi confiance, je t'ai dit qu'il ne t'arrivera rien de mal tant que je serai là, je te le promets.' Et là... je crois que tout s'est arrêté à l'entente de ces phrases. ...