« 'Il n'y a que toi et moi, personne d'autre.'
'Fait moi confiance, je t'ai dit qu'il ne t'arrivera rien de mal tant que je serai là, je te le promets.'
Et là... je crois que tout s'est arrêté à l'entente de ces phrases.
...
/!\ ÂME SENSIBLE S'ABSTENIR /!\ (Dans l'absolu, ce n'est pas hyper détaillé )
~Liam~
- Tu es sûre?
- Plus que sûre.
Je me saisis alors d'un préservatif se situant dans ma table de nuit.
- Je n'ai jamais emmené personne ici à part toi.
Je ne veux pas qu'elle pense que je lui ferai l'amour sur le même lit que j'ai baisé d'autres conquêtes. Elle vaut mieux que ça.
- Ça n'a aucune importance, ne t'inquiète pas.
Le préservatif enfilé, je me place sur Ursula Je respire un bon coup avant d'entrer en elle.
Putain.
Elle est étroite et ça décuple mon excitation
Je la vois fermer les yeux et m'inquiète de si je ne lui ai pas procurer de douleur.
- Je t'ai fait mal?
- Non, c'est bon continue, dit-elle en ouvrant les yeux.
Nos corps se réunissent dans une parfaite harmonie: nos corps à l'unisson forment la plus belle alliance que je n'ai jamais pu créer.
«I love to hold you close, tonight and always
I love to wake up next to you» (paroles pillowtalk)
D'un coup, je comprends le sens d'une des chansons qu'Ursula n'arrête pas d'écouter en boucle.
Et je.ne.peux.plus.la.laisser.partir.
Quand nous sommes tous les deux conjointement au bord de la jouissance, j'étouffe ses gémissements avec un baiser, comme s'il n'appartenaient qu'à moi, comme si j'étais le seul à pouvoir l'entendre. La sensation que je ressens quand ses lèvres touchent les miennes est indescriptible, surtout inextinguible.
Après m'être débarrassé du préservatif, je me repose sur l'autre côté complètement anhélé et à l'entente de la respiration d'Ursula, je sais qu'elle est dans la même situation que moi.
- C'était... plus que... bien, interviens Ursula avec une respiration haletante.
- Bien sûr que oui, tu t'attendais à quoi face à un Dieu comme moi?
- Hahaha, Liam ou le don de casser les moments euphoriques, glousse-t-elle.
- Plus sérieusement, tu me surprends. Je n'aurai jamais imaginé que tu sois autant tatoué. Je n'aurai jamais imaginé que tu sois tatoué tout court, même si tu me l'avais déjà dit. Et même percée! Tu ne pourras pas m'étonner plus que ça.
- Tu es plutôt chanceux d'être le deuxième homme, en dehors du tatoueur lui-même à avoir vu ces tatouages et anneaux.
Je suis même un tantinet irrité d'être le deuxième.
- Tu me diras un jour ce qu'ils signifient? demandais-je en me plaçant au dessus d'elle.
- Hum, peut-être que oui, peut-être que non.
- Par contre, arrête de mettre du musc, j'ai l'impression de coucher avec un homme.
Elle éclate de rire et j'aurai juré que ce son est beau.
Je descends un peu plus bas, pour observer les tatouages qui ornent le haut de ses cuisses. Malgré la faible luminosité de la pièce, j'arrive à apercevoir les détails. Sur lesa cuisse droite, est dessinée à la perfection un énorme capteur de rêve. Je crois que c'est pour attraper les mauvais rêves, ce qui me fait rappeler que j'ai déjà assisté à un cauchemar d'Ursula. Autour, virevolte des oiseaux, mais je ne comprends pas cette signification. Sur son autre cuisse, le tatouage qui remonte jusqu'à sa hanche, est beaucoup plus intrigant. Il s'agit d'une montagne de fleurs d'hibiscus rouge. C'est d'ailleurs la seule partie de son corps qui est coloré. Au sommet de ces fleurs, se trouve le visage d'une femme, squelettique, comme si elle était morte. Elle me rappelles les calaveras mexicaines. Dans sa main, elle tient un hibiscus illuminé, en train d'éclore. Quiconque a réalisé ces tatouages, a réalisé un chef d'œuvre. Il n'a pas que tatoué sa peau caramel, mais aussi dissimuler ses cicatrices: on ne peut les apercevoir qu'en les touchant ou en regardant de très près.
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- Tes tatouages sont vraiment splendides.
- Merci, mais tu sais que tu me gênes dans cette position.
Je me rends compte alors que j'ai presque la tête dans son entrejambe.
- Tu l'es toujours après ce qu'on vient de faire?
- Il faut bien croire que oui!
- Et si je continuais ce que tu ne m'as pas laissé faire plus tôt parce que tu étais trop désireuse? la sollicitais-je en lui faisant comprendre mes intentions, la tête près de son intimité.
- Non mais attends, il y a des risques quand même si tu fais ça, dit-elle en attirant ma tête vers elle.
- Tu es clean?
- J'ai fait un test avant de venir à New York et oui j'étais clean.
- Tu as été avec quelqu'un d'autre depuis ton arrivée?
- Non.
- Alors je te fais confiance.
Je me repositionne correctement devant son intimité. C'est une pratique évidemment risqué si l'on ne connaît pas vraiment son partenaire, mais mon instinct me dit de lui faire confiance.
Lorsqu'elle crie mon nom à plusieurs reprises, je sais que mon travail a été bien effectué et ses exigences satisfaites.
Naturellement, après cela, nous recommençons l'acte une seconde fois et je m'écroule directement après notre moment de délectation.
On peut dire que cette nuit a été... absolument divine, tout comme elle.
Quand mon réveil sonne le lendemain à huit heures, l'heure à laquelle je pars effectuer mon sport, je m'empresse de le désactiver et me retourne vers Ursula... qui n'est plus là. Je n'entends pas de l'eau couler dans la salle de bain, elle doit sûrement être autre part.
Je me mets à espérer qu'elle soit dans la cuisine, en train de préparer un petit-déjeuner, comme dans ces films romantiques à la noix.
Une fois le pied posé dans la cuisine, je me rends compte qu'elle n'est toujours pas là.
C'est là que j'entends la porte d'entrée s'ouvrir et qu'un nouvel espoir naît en moi, mais quelle déception quand je me rends compte que ce n'est que mon meilleur ami, Marc.
- Salut frère! Désolé d'être arrivé assez tôt, mais mon plan cul m'a foutu à la porte. Et toi alors ta nuit? Tu as une tête et une odeur d'après-baise, tu ne t'es pas douché dégueulasse.
- Ta gueule, je ne suis pas d'humeur, je réplique assez sèchement.
- Oh, j'ai offensé sa majesté, toutes mes excuses. Tu as foutu ton plan cul à la porte, je ne vois personne?
- Ce n'était pas mon plan cul, c'était Ursula et non, elle s'est barrée d'elle-même.
Je ne souhaite pas entamer plus la discussion avec lui, ce que je veux là maintenant, c'est aller me doucher et demander à Ursula des explications sur son départ.