Chapitre 28

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 ~ Liam ~ 

- Je te promets.

Le jour où elle découvrira qui je suis vraiment, j'espère qu'elle se souviendra de la promesse qu'elle a effectué aujourd'hui.

- Qu'est-ce que tu fais sur le toit ? Je ne t'avais jamais vu ici, lui demandais-je.

- J'avais besoin de prendre l'air.

- En te suicidant?

- Roh je n'allais pas me suicider! Je prenais le grand air tu comprends ça!

- En te tenant à deux mètres du vide? Wahou, fantastique, dis-je ironiquement. Il aurait pu t'arriver n'importe quoi!

- Si tu te contrôles non, il n'y aucune raison . Et puis ce n'est pas comme si c'était la première fois.

Ce n'était pas la première fois!?

Je m'apprêtais à prendre la parole pour une fois de plus lui faire la parole, mais elle me coupa avec un «bref».

- Et pourquoi tu avais besoin de prendre l'air?

- T'en poses des questions maître, on n'est pas au tribunal rassure-moi?

- Haha très drôle, mais n'esquive pas, répond.

- Je déteste cette date. Et toi?

- De même.

- Pourquoi?

- C'est mon anniversaire.

Son regard se pose sur moi, et ses yeux s'écarquillent.

- On ne peut pas détester son anniversaire, c'est impossible!

- Tu as la preuve devant toi que si.

Elle regarda l'heure sur son téléphone, alors qu'elle a une montre mais bref, avant de se retourner vers moi pour me dire:

- C'est presque la fin de la pause midi, j'y vais, mais attend moi ce soir, je ferai en sorte qu'au moins l'un d'entre nous soit heureux aujourd'hui.

Je la vois quitter le toit, mais décide de descendre plus tard. Je ne comprenais pas son changement d'humeur. Pendant plus d'un mois elle m'en a voulu et voici qu'elle me pardonne aussi facilement et redevient gentille...

Et puis pourquoi déteste-t-elle ce jour? Merde, j'ai oublié de lui demander, mais je n'y manquerai pas ce soir.

En redescendant, j'aperçois Edward Carawell, le fils. Son affaire a été bouclé avec succès il y a quelques jours, d'où mon étonnement face à sa présence.

Je marche dans sa direction afin de lui saluer.

- Bonjour Carawell. En quel honneur nous vaut votre présence? Demandais-je tout en lui serrant la main.

- Bonjour maître. C'est un plaisir de vous revoir.

Mon cul ouais.

- Et bein disons tout simplement que je suis ici pour fêter notre victoire!

- Nous l'avons déjà fêté vendredi soir dernier cette victoire il me semble.

- Oui mais seuls les avocats étaient conviés. J'ai trouvé dommage que Madame Nour qui a participé grandement à la réussite de ce cas n'ait pas été présente. Alors je me suis dit, qu'on pourrait fêter ça nous deux ce soir.

Traduction: «Je veux la sauter mais je reste classe quand même». Je connais très bien les spécimens de son genre, puisque j'en suis un.

- Ah.

Les yeux vaironsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant